À 37 ans, après mon licenciement, j'ai décidé de réduire mon logement et de lancer une entreprise

Mélanie Copeland, 45 ans, résidente du comté de Buckingham en Virginie, raconte comment un licenciement inattendu en 2017 a été le catalyseur de sa transformation personnelle et professionnelle. Avec son mari John, ils ont construit leur propre petite maison et lancé une entreprise de bricolage, atteignant un chiffre d’affaires estimé à 100 000 $ pour cette année.

À 37 ans, après mon licenciement, j’ai décidé de réduire mon logement et de lancer une entreprise

Licenciée et en quête d’un nouveau départ

En décembre 2017, Mélanie Copeland a perdu son emploi dans l’immobilier. À l’âge de 37 ans, elle cherchait à réduire son style de vie tout en optimisant ses finances. Cette période difficile est devenue une opportunité pour explorer un mode de vie plus minimaliste avec son mari John.

« Cela m’a semblé être le moment idéal pour réduire mes effectifs », confie-t-elle. Ensemble, le couple s’est mis à envisager la construction d’une maison plus réduite.

Un projet ambitieux financé par la famille

Pour réaliser leur rêve, ils ont contracté un prêt sans intérêt auprès de la mère de Mélanie afin de financer leur projet qui coûtait 27 000 $ auprès d’Incredible Tiny Homes au Tennessee. Ce montant couvrait les matériaux nécessaires à la construction mais pas la main-d’œuvre.

Il y avait peu d’informations disponibles sur les petites maisons à l’époque et avec des ressources limitées en ligne. Malgré cela, ils ont mené des recherches approfondies avant de se lancer dans l’aventure.

Une courbe d’apprentissage abrupte

En février 2018, ils participent à un atelier pratique où ils apprennent les bases du bricolage : « Nous avons coupé le bois, posé les murs et posé le sol », explique Mélanie. Bien qu’ils n’aient jamais été bricoleurs auparavant « ce fut une courbe d’apprentissage abrupte ».

L’atelier a duré une semaine et fournissait trois repas par jour pendant que des professionnels supervisaient certaines étapes critiques comme l’électricité ou la plomberie.

De nouveaux horizons professionnels après le bricolage

Mélanie ne veut pas revenir aux contraintes éprouvantes du monde professionnel traditionnel ; après avoir occupé un emploi temporaire dans l’immobilier jusque fin 2019, elle choisit finalement d’abandonner cette voie. En 2023, John prend également sa retraite anticipée pour permettre au couple de vivre confortablement grâce à leur nouvelle passion : bâtir des maisons sur mesure.

Aujourd’hui vivant dans une maison minimisée qui ne coûte pas plus de 300 $ par mois, ils sont désormais propriétaires d’une entreprise spécialisée dans les travaux manuels​ avec des revenus atteignant environ 80 000 $, prévus pour atteindre 100 000 $ cette année uniquement grâce au bouche-à-oreille.

« Construire notre petite maison nous a ouvert un tout nouveau monde », se réjouit Mélanie. Parmi leurs projets récents figurent la teinture d’une terrasse spacieuse ainsi que la création sur mesure d’une bibliothèque classique.

Cette transformation souligne non seulement leur parcours personnel mais également comment réorienter sa carrière peut apporter satisfaction et succès économique tout en repensant ses priorités personnelles.

Passionné de sport et grand fan de la NBA je m’intéresse autant aux grands événements internationaux qu’aux histoires humaines qui se jouent en coulisses. Curieux et amateur de voyages, j’aime transmettre l’énergie et les émotions qui font vibrer le monde du sport.