Chloé Leroy
Jamie Coutts, affirme que les émissions d’équivalent dioxyde de carbone provenant de l’exploitation minière de Bitcoin ont diminué de 37,5 % après avoir culminé à 60,9 mégatonnes à la mi-2021. Selon l’investisseur Daniel Batten, co-fondateur de CH4 Capital, l’interdiction chinoise a poussé les mineurs vers des sources d’énergie renouvelables.
Contrairement au discours avancé par des organismes internationaux tels que le Forum économique mondial, les Nations Unies, la Banque des règlements internationaux et l’Union européenne, Coutts soutient que Bitcoin (BTC) peut bénéficier plutôt que d’alourdir les efforts internationaux de décarbonation. L’exploitation minière de Bitcoin peut accélérer la transition vers les énergies renouvelables, ce qui a souvent un coût pour les centrales à combustibles fossiles vieillissantes.
Climate-Tech VC jette de l’ombre sur la contribution du Bitcoin aux combustibles fossiles
La rhétorique sur la consommation excessive d’énergie de Bitcoin provient de l’énergie utilisée par les machines d’extraction pour essayer de deviner le hachage correct. Le Cambridge Center for Alternative Finance a révisé l’estimation de 100 TWh à 95,5, en utilisant les nouvelles données de Coin Metrics.
Selon Coutts, le modèle de Cambridge excluait également les nouvelles sources d’énergie hors réseau et le passage des mineurs à des sources hors réseau. Les travaux de Batten visant à inclure les sources hors réseau et le gaz naturel torché ont révélé que, malgré une augmentation de 400 % du hashrate de Bitcoin depuis 2019, les émissions de carbone des mineurs n’ont augmenté que de 6,9 %.
De plus, les émissions d’équivalents dioxyde de carbone ont diminué de 37,5 % depuis que la Chine a interdit l’exploitation minière en 2021. Coutts a supposé :
Source : X (Twitter)
Le minage crée de nouveaux Bitcoins en utilisant des machines spéciales appelées ASIC pour deviner l’empreinte numérique (hachage) des transactions dans un bloc. Le mineur qui devine le bon hachage reçoit la récompense du bloc Bitcoin, actuellement fixée à 6,25 BTC (environ 165 535 $).
Une question de perspective
Les partisans du Bitcoin ont déjà déclaré que l’industrie avait été injustement ciblée car elle consommait plutôt qu’elle ne produisait de l’énergie fossile.
Mais la consommation énergétique des ASIC peut être plus nuancée, selon le côté de la barrière où vous vous situez. WattTime, une organisation privilégiée par les experts du climat pour une analyse précise, peut calculer la dépendance des mineurs aux combustibles fossiles.
Une analyse du mineur de Bitcoin Applied Digital a révélé qu’il utilisait des combustibles fossiles 90 % du temps. Un calcul ultérieur a révélé qu’elle était la plus grande consommatrice de combustibles fossiles, représentant environ 54 % de toute l’électricité produite.
Alors que les experts du climat pointent souvent du doigt la première solution, les acteurs de l’industrie préfèrent la seconde car elle révèle la combinaison d’énergie qu’ils utilisent. Le résultat donne aux mineurs, qui n’ont pas de fenêtre sur la façon dont les réseaux gèrent les sources, la quantité d’énergie qu’ils utilisent à partir d’une source donnée par rapport aux autres consommateurs.
Lee Bratcher du Texas Blockchain Council affirme que les mineurs encouragent également le développement de centrales d’énergie renouvelable.
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