L'ancien PDG d'OpenAI, Sam Altman, pourrait revenir, selon des rapports

Le conseil d’administration d’Open AI discuterait dimanche de la réintégration de l’ancien PDG Sam Altman après son éviction vendredi. Altman (photographié en train de témoigner devant la sous-commission judiciaire du Sénat sur la vie privée, la technologie et la loi sur l’intelligence artificielle en mai) devait rencontrer les membres du conseil d’administration au siège de l’entreprise à San Francisco. Photo d’archives par Jim Lo Scalzo/EPA-EFE

Le conseil d’administration d’OpenAI serait en discussion pour réinstaller le développeur et ancien PDG de ChatGPT, Sam Altman, après son éviction il y a quelques jours, mais il n’est pas clair s’il souhaite même revenir.

The Information, un site d’informations technologiques, a rapporté qu’Altman, 38 ans, avait été invité à rencontrer des dirigeants d’OpenAI au siège de l’entreprise à San Francisco dimanche après-midi. Greg Brockman, qui a démissionné de l’entreprise après le licenciement d’Altman, a également été invité à la réunion, a déclaré dimanche matin la PDG par intérim Mira Murati.

Dans le même temps, Altman envisage de lancer une nouvelle entreprise d’intelligence artificielle, a rapporté le New York Times.

L'ancien PDG d'OpenAI, Sam Altman, pourrait revenir, selon des rapports

Vendredi, le conseil d’administration d’OpenAI a licencié Altman dans le cadre d’une décision surprise intervenue après “un processus d’examen délibératif”.

La nouvelle a été une telle surprise que Microsoft, l’un des principaux investisseurs de l’entreprise, n’en a eu connaissance qu’après qu’elle se soit produite. Depuis lors, de nombreux investisseurs et partisans d’OpenAI ont fait pression pour le ramener.

Samedi soir, Altman a posté sur X : “J’aime tellement l’équipe OpenAI.”

Publiquement, Altman a plaidé pour une utilisation éthique de l’IA, rencontrant l’administration Biden pour faire pression en faveur d’un développement responsable. Axios a rapporté que le scientifique en chef d’OpenAI, Ilya Sutskever, profondément préoccupé par les dangers de l’IA avancée, aurait pu persuader trois membres du conseil d’administration que l’approche d’Altman en matière d’IA était trop risquée.