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Un cinéaste a risqué un tir de sniper pour capturer la guerre en Ukraine, et une nouvelle bande-annonce est sortie

La guerre non provoquée de la Russie en Ukraine dure depuis près de 14 mois. Un cinéaste français a passé une grande partie de 2022 à documenter des scènes de champ de bataille à travers le pays.

La Russie a envahi l’Ukraine il y a près de 14 mois, et le conflit sanglant qu’elle a déclenché ne montre aucun signe de fin prochaine.

Bernard-Henri Levy, cinéaste français et intellectuel general public, a passé une grande partie de l’année dernière à documenter les horreurs de la guerre d’Ukraine pour un prochain movie, depuis les premiers jours de l’invasion russe fin février jusqu’à la libération par l’Ukraine d’énormes morceaux de territoire lors de la finale. semaines de l’année qui se transforme maintenant en une guerre d’usure sur des lignes de entrance essentiellement statiques.

Levy, 74 ans, a filmé sur les champs de bataille à travers le pays – de Kharkiv au nord-est, Kherson au sud et la capitale Kiev. Il a capturé la lutte des civils ukrainiens sous des attaques incessantes, intégrés aux unités des forces spéciales ukrainiennes, et a même été témoin de combats dans la ville déchirée par la guerre de Bakhmut – qui est la bataille la additionally longue et la additionally meurtrière de la guerre à ce jour.

Un cinéaste a risqué un tir de sniper pour capturer la guerre en Ukraine, et une nouvelle bande-annonce est sortie

Le documentaire de Levy, “Slava Ukraini”, (qui se traduit par “Gloire à l’Ukraine”) sera présenté en première dans certaines salles le 3 mai et sur des plateformes numériques à travers le pays le 5 mai qui présente des scènes à bord de navires de la maritime et des entretiens avec des soldats.

De ce qu’il a observé sur le terrain et de ses réflexions générales sur la guerre. L’interview a été légèrement modifiée pour as well as de clarté.

Q  : Est-ce que vous ou votre équipe avez eu des appels rapprochés pendant le tournage de ce documentaire ?

UN : Oui bien sûr. Un drone russe au-dessus de nos têtes à Izium, dans le Donbass, peu après la victoire ukrainienne. Un autre drone, à Zaporizhzhia, abattu par des systèmes anti-aériens alors que nous fêtions, avec le bataillon Charles de Gaulle, le lien d’amitié entre la France et l’Ukraine. Et puis, cette scène, à la fin du movie, à Kherson : la ville vient d’être libérée Je veux absolument filmer les positions russes, de l’autre côté du Dniepr et là nous sommes repérés et sous le feu des snipers.

Bernard-Henri Levy se promène avec le staff ukrainien sur la route entre Kharkiv et Izium

Q  : Qu’est-ce qui ressort le plus de vos reportages en Ukraine ?

Cette femme dont l’immeuble pour dormir, manger, vivre, qu’un squelette de salle de bain suspendu, comme par miracle, entre ciel et terre. Cette autre femme, à Pavlograd, très jeune, qui travaille dans la mine de charbon. Zelensky est un héros. Les combattants d’Azovstal sont des héros. Mais ces femmes et ces hommes ordinaires, sans autre arme que la force de leur âme, sont aussi des héros.

Un billet pour “Slava Ukraini”, le prochain film documentaire de Bernard-Henri Levy. Image de courtoisie

Q : L’Ukraine a subi d’énormes pertes en se défendant, comme vous le documentez. Quel est le moral des troupes avec lesquelles vous êtes intégré, comme celles des forces d’opérations spéciales ukrainiennes ?

UN : “Très élevé… Notre ethical est très élevé.” C’est la réponse du général Syrskyi, commandant des forces terrestres ukrainiennes, héros de la bataille de Kiev, puis de la contre-offensive du Donbass de septembre 2022, lorsque j’ai posé cette concern. Honnêtement, je pense qu’il a raison et que, huit mois as well as tard, la circumstance n’a pas changé. Cette guerre est atroce. La vie de ces soldats est horrible. Les attaques russes sont menées avec une violence horrible et sans discernement. Mais le ethical des Ukrainiens tient bon. Ces femmes et ces hommes sont forts. Et vous savez pourquoi ? Auto, comme le disait Frank Capra à propos des Américains pendant la Seconde Guerre mondiale, ils savent pourquoi ils se battent.

Bernard-Henri Levy debout avec du staff ukrainien à côté des décombres d’un bâtiment endommagé à Izium après la dernière attaque à la roquette russe avant la libération de la ville. Photo de courtoisie

Q : Craignez-vous que le soutien à l’Ukraine devienne de in addition en as well as démodé en France et as well as généralement en Occident ?

UN : Oui, bien sûr, il y a une fatigue. Une lassitude d’opinion. Vous avez, en Amérique par exemple, cette horrible pince : d’un côté la droite d’America 1st qui dit que l’Amérique n’a rien à voir avec ce gâchis et que cette guerre n’est pas la leur et de l’autre côté une certaine gauche qui y voit une guerre entre européens, c’est-à-dire entre privilégiés, et dans laquelle les damnés de la terre n’ont rien à voir. Et puis, heureusement, vous avez la presse qui couvre les combats avec bravery. Des organisations, comme Razom pour l’Ukraine, qui ne cessent de soutenir, avec détermination, la populace civile tourmentée. Et le président Biden qui, indéfiniment, et contre vents et marées, maintient son soutien à Zelenskyy. Dieu merci !