20 novembre (UPI) — La Cour suprême des États-Unis a rejeté une demande de révision de la condamnation de l’ancien policier de Minneapolis, Derek Chauvin, reconnu coupable de la mort de George Floyd en 2020, qui a déclenché des manifestations à l’échelle nationale.
La Cour suprême a refusé de réexaminer le verdict dans cette affaire après que la Cour suprême du Minnesota a également choisi de ne pas entendre la contestation.
Aucun des juges n’a commenté la décision de ne pas entendre l’appel.
Chauvin, qui est blanc, a été reconnu coupable en avril 2021 pour meurtre au deuxième degré, meurtre au troisième degré et homicide involontaire coupable au deuxième degré, lors du meurtre le 25 mai 2020 de Floyd, un homme noir.
Chauvin a tenu son genou sur le cou de Floyd pendant plus de 9 minutes et a ignoré ses protestations selon lesquelles il ne pouvait pas respirer avant de mourir lors d’une arrestation. Une passante a utilisé son téléphone portable pour filmer la majeure partie de la rencontre, suscitant la colère dans tout le pays lorsqu’elle est devenue virale sur les réseaux sociaux.
La vidéo est devenue l’élément de preuve décisif contre Chauvin dans cette affaire et a déclenché des manifestations à l’échelle nationale contre la brutalité policière et la discrimination raciale.
Les avocats de Chauvin avaient fait valoir dans leur appel que l’ancien officier avait souffert d’une publicité préjudiciable avant le procès et qu’il s’était vu refuser un changement de lieu. Ils ont suggéré que les jurés penchaient vers la condamnation pour éviter les troubles civils plutôt que vers une véritable culpabilité.
“Le cas de M. Chauvin montre les profondes difficultés rencontrées par les tribunaux de première instance pour garantir de manière cohérente le droit d’un accusé à un jury impartial lorsque des cas extrêmes se présentent”, ont déclaré les avocats de Chauvin dans leur appel.
“Cela était particulièrement vrai ici, alors que les jurés eux-mêmes avaient tout intérêt à déclarer M. Chauvin coupable afin d’éviter de nouvelles émeutes dans la communauté dans laquelle ils vivaient et une éventuelle menace de préjudice physique pour eux ou leurs familles.”