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Une équipe d’énergéticiens espère puiser dans les réserves de gaz naturel de la mer du Nord pour produire de l’hydrogène, une ressource énergétique qui connaît un intérêt croissant pendant la soi-disant transition énergétique. Photo d’archive par Carina Johansen/EPA-EFE
Une équipe d’entreprises américaines et britanniques a déclaré jeudi qu’elles étaient intéressées par l’utilisation du gaz naturel de la mer du Nord comme matière première pour produire de l’hydrogène, une ressource chérie pendant la soi-disant transition énergétique.
La société américaine Protuem Energy et la société britannique Transitus Energy ont conclu une lettre d’intention pour rechercher des opportunités dans les eaux britanniques, néerlandaises, irlandaises et norvégiennes de la mer du Nord pour produire de l’hydrogène.
La production d’hydrogène est décrite à l’aide d’un spectre de couleurs. Aujourd’hui, la majeure partie de la production d’hydrogène est de l’hydrogène gris, qui décompose le méthane en ses composants élémentaires – le carbone et l’hydrogène, avec du carbone comme sous-produit.
Proteum et Transitus poursuivent l’hydrogène bleu, qui utilise les mêmes processus que la production d’hydrogène gris mais intègre une technologie de capture et de stockage du carbone pour réduire les émissions de tout gaz à effet de serre nocif.
“L’hydrogène bleu va accélérer la transition vers la décarbonisation du secteur de l’énergie”, a déclaré Bjorn Inge Tonnessen, président exécutif de Transitus.
Les sociétés énergétiques se tournent vers l’hydrogène comme source d’énergie alternative. GE Gas Power et Shell Global Solutions, une entité GNL au sein de la société, ont signé un accord le mois dernier pour rechercher des moyens de réduire l’intensité carbone des projets mondiaux de GNL de Shell en utilisant des procédés d’hydrogène bleu.
L’hydrogène, cependant, pourrait ne pas être la ressource fourre-tout pour les efforts mondiaux de décarbonisation.
L’hydrogène vert est l’une des méthodes de traitement les plus propres disponibles aujourd’hui. Il utilise des énergies renouvelables pour alimenter un courant électrique capable de diviser l’eau en ses composants élémentaires – l’oxygène et l’hydrogène – sans aucune émission de carbone.
La question est de savoir s’il est préférable d’utiliser ces ressources renouvelables pour la production d’électricité. Une étude publiée cette semaine par la Chambre des communes a révélé que l’hydrogène vert n’est pas une panacée.
L’hydrogène est l’élément le plus abondant dans l’univers, ainsi qu’un puissant vecteur d’énergie, mais les dirigeants de la Chambre ont déclaré que son utilisation future sera probablement limitée à des applications de niche.