L’eau est une material clé dans la météorologie des planètes et on pense qu’elle joue un rôle clé dans leur formation. Les tempêtes terrestres sont provoquées par la dynamique de l’eau créant des orages de foudre que l’on pense être liés à des régions où plusieurs phases d’eau coexistent (solide, liquide et gazeux). Comme sur Terre, l’eau de Jupiter est déplacée par les orages. On pense que ceux-ci se forment dans l’atmosphère profonde de la planète, à environ 50 km sous les nuages visibles, où la température est proche de ° C. Lorsque ces tempêtes sont suffisamment puissantes, elles transportent des cristaux de glace d’eau dans la haute atmosphère.
Dans le premier posting, des chercheurs américains et du Laboratoire Lagrange suggèrent que lorsque ces cristaux interagissent avec l’ammoniac gazeux, l’ammoniac agit comme un antigel, transformant la glace en liquide. Sur Jupiter comme sur Terre, un mélange de 2/3 d’eau et 1/3 de gaz ammoniac restera liquide jusqu’à une température de -100 ° C. Les cristaux de glace qui ont été soulevés haut dans l’atmosphère de Jupiter sont fondus par le gaz ammoniac, formant un liquide eau-ammoniac, et deviennent les graines de grêlons exotiques à l’ammoniac, surnommés ” mushballs ” par les chercheurs. Les mushballs étant additionally lourds, tombent alors as well as profondément dans l’atmosphère jusqu’à ce qu’ils atteignent un position où ils s’évaporent. Ce mécanisme entraîne l’ammoniac et l’eau jusqu’à des niveaux profonds dans l’atmosphère de la planète.
Les mesures effectuées par Junon ont révélé que si l’ammoniac est abondant près de l’équateur de Jupiter, il est très variable et généralement appauvri ailleurs à des pressions très profondes. Avant Juno, les scientifiques ont vu des preuves que des events de l’atmosphère de Jupiter étaient appauvries en ammoniac à des profondeurs relativement faibles, mais cela n’avait jamais été expliqué. Pour expliquer la découverte par Juno de la profonde variabilité de l’ammoniac dans la majeure partie de Jupiter, les chercheurs ont développé un modèle de mélange atmosphérique qui est présenté dans un deuxième posting. Ils montrent ici que la présence d’orages et la formation de mushballs eau-ammoniac assèchent l’atmosphère profonde de son ammoniac et rendent compte des variants observées par Junon en fonction de la latitude.
Dans un troisième short article, les chercheurs rapportent des observations d’éclairs joviens par l’une des caméras de Juno. Les petits éclairs apparaissent comme des details lumineux sur les sommets des nuages, avec des tailles proportionnelles à leur profondeur dans l’atmosphère de Jupiter. Contrairement aux missions précédentes qui n’avaient observé que des éclairs provenant de régions profondes, la proximité de Juno avec la planète lui permettait de détecter des éclairs furthermore petits et moins profonds. Ces éclairs proviennent de régions où les températures sont inférieures à -66 ° C et où l’eau seule ne peut être trouvée à l’état liquide. Pourtant, la présence d’un liquide est considérée comme cruciale pour le processus de génération de la foudre. La détection par Junon des orages «de foudre peu profonds» aux altitudes où l’eau ammoniacale liquide peut être créée est un guidance d’observation que le mécanisme de la boule de poils peut effectivement être à l’œuvre dans l’atmosphère de Jupiter.
Comprendre la météorologie de Jupiter et d’autres planètes géantes encore inexplorées comme Uranus et Neptune devrait nous permettre de mieux comprendre le comportement des exoplanètes géantes gazeuses en dehors de notre propre système solaire.