Donald Trump a signé un décret désignant l’anglais comme la langue officielle des États-Unis. Ce nouveau cadre marque une première historique, car le pays n’avait auparavant jamais eu de langue officielle. Cette décision vise à rationaliser la communication et à renforcer les valeurs communes au sein de la société américaine.
Le contenu du décret clarifie l’importance de l’anglais dans la société
« L’établissement de l’anglais comme langue officielle ne se contente pas de simplifier la communication, il renforce également les valeurs nationales partagées et crée une société plus cohérente et efficace », explique le décret.
De plus, il souligne que « l’encouragement à apprendre notre langue nationale permettra aux nouveaux Américains d’intégrer pleinement notre pays et d’accéder au rêve américain. » Cette initiative a pour but d’aider les nouveaux citoyens à s’engager avec leur communauté, tout en participant aux traditions américaines.
Les nouvelles directives impactent divers services du gouvernement
L’un des premiers changements notables est qu’il n’existe plus de version en espagnol sur le site officiel de la Maison Blanche. Bien que cette option ait été initialement retirée lors du retour au pouvoir du président en janvier, son absence pourrait perdurer suite à ce nouveau décret.
Cela signifie également que les organismes financés par le gouvernement fédéral peuvent désormais choisir de ne pas fournir documents et services en dehors de l’anglais. Par conséquent, ceux qui souhaitent devenir citoyens américains devront passer un test linguistique en anglais, afin « de démontrer leur compréhension de cette langue incluant lecture, écriture et expression orale élémentaire », comme indiqué par les services américains de citoyenneté et d’immigration. Devenir citoyen sera vraisemblablement plus difficile qu’auparavant.
Les réactions diverses face au décret
L’adoption de cet ordre a suscité des critiques significatives. George Carrillo, co-fondateur et PDG du Hispanic Construction Council a déclaré : « Ce décret risque non seulement d’affirmer l’unité mais aussi d’affaiblir des dispositifs vitaux tels que les programmes ESL qui aident les immigrants à s’adapter.»
Il ajoute : « Imaginez des familles confrontées aux systèmes juridiques ou sanitaires sans documents dans une langue accessible ; cela représente un obstacle majeur plutôt qu’un lien facilitateur ».
Anabel Mendoza, directrice des communications chez United We Dream – une organisation défendant les droits des immigrants –, critique également cette nouvelle politique linguistique : « Trump tente d’envoyer le message selon lequel si vous n’êtes ni blanc ni riche et que vous ne parlez pas anglais, vous n’avez pas votre place ici ».
Mendoza affirme avec conviction : « Peu importe ce qu’il fait pour nous effacer ; les immigrants sont là pour rester ». En revanche, JD Vance, vice-président américain soutient cette initiative qu’il qualifie de « législation logique », affirmant que celle-ci reconnaît une réalité fondamentale : « L’anglais est indiscutablement notre langue nationale depuis plus de deux siècles.»
Ce projet intervient alors que beaucoup considèrent ce changement comme essentiel pour codifier la présence historique de l’anglais dans ce pays.