Justin Baldoni perd son procès de 400 millions de dollars contre Blake Lively
Justin Baldoni a récemment essuyé un revers dans son action en justice, lorsqu’un juge américain a rejeté sa plainte de 400 millions de dollars contre Blake Lively. Ce conflit juridique remonte à décembre dernier, lorsque Lively a accusé Baldoni de harcèlement sexuel et d’avoir mené une campagne de diffamation à son encontre.
Rejet du procès par le juge
Le jugement final intervient après que le juge Lewis Linman ait déterminé que les allégations initiales déposées par Baldoni manquaient de fondement. En juin, celui-ci avait déjà accordé aux plaignants un délai supplémentaire pour corriger leurs accusations concernant une interférence contractuelle qui n’a pas été respectée avant la date limite du 23 juin.
Le juge Linman a affirmé que l’article en question publié dans le New York Times, sur lequel Baldoni s’appuyait pour ses accusations, était protégé par les privilèges d’expression et de reportage. Un porte-parole du quotidien a réagi à cette décision : « Nous sommes reconnaissants envers le tribunal d’avoir vu le procès pour ce qu’il était : une tentative sans fondement d’étouffer les reportages honnêtes. »
Échec des efforts juridiques
Suite à la récente ordonnance signée le 31 octobre, l’affaire semble désormais close. Le juge Linman a noté que Baldoni et ses co-plaignants n’avaient pas répondu à une requête datée du 17 octobre demandant des justifications sur pourquoi un jugement définitif ne devrait pas être rendu.
D’après la BBC, seules l’équipe juridique de Lively avait donné suite au contact pris par Linman, plaidant pour que le jugement final soit déclaré valide tout en maintenant active leur demande relative aux frais juridiques, ce qui fut accepté par le tribunal.
Baldoni garde cependant la possibilité d’interjeter appel après que le tribunal se sera prononcé sur les demandes des avocats de Lively concernant la récupération des frais procéduraux.
Réactions et perspectives
L’équipe légale de Lively a qualifié la décision du juge comme « victoire », soulignant que cette action judiciaire était dès l’origine une « imposture ». En réponse aux propos tenus par l’ avocat Bryan Freedman représentant Baldoni – qui estima qu’il s’agissait d’une réaction prévisible mais fausse – il soutint : « Bien que la Cour ait rejeté les plaintes liées à la diffamation, elle nous a invité à modifier quatre des sept plaintes contre Mme Lively. »
Pendant ce temps, il est important de mentionner qu’un autre procès concernant harcèlement sexuel intenté par Lively contre Baldoni reste actif devant le tribunal fédéral de Manhattan.
La situation entre ces deux figures médiatiques demeure complexe alors qu’elles continuent stratégiquement leur affrontement judiciaire.