in

Un leader mondial essaie de conjurer une extinction massive d'espèces sauvages au sommet de l'ONU

Près de 200 pays ont conclu lundi un accord historique pour protéger 30% des terres et des océans du monde d’ici la fin de la décennie afin de ralentir une perte sans précédent de la mother nature.

les scientifiques estimant qu’environ 1 million d’espèces sont en danger. De nombreuses industries profitant de la character sont également à l’origine de sa destruction, notamment l’agriculture, la pêche, l’exploitation forestière, l’exploitation minière et l’extraction de combustibles fossiles. Alors que la nourriture et l’énergie sont essentielles à l’existence humaine, l’équilibre doit être rétabli, ont déclaré les dirigeants mondiaux lors d’un sommet des Nations Unies sur la biodiversité à Montréal, connu sous le nom de COP15.

en Égypte, soulignant le lien entre la mother nature et la crise climatique. Les forêts, les océans et les zones humides stockent la air pollution par le dioxyde de carbone qui réchauffe la planète, mais la hausse des températures et des disorders météorologiques in addition extrêmes stressent ces écosystèmes et les espèces qui les habitent.

Parrish a déclaré que la biodiversité a finalement eu son “minute parisien” – comparant Montréal à l’accord historique de Paris sur le climat en 2016 – parce que les objectifs sont les moreover ambitieux à ce jour.

Voici cinq plats à emporter de Montréal :

30×30

Les dirigeants mondiaux ont fixé près de deux douzaines d’objectifs pour 2030. Le additionally notable est la conservation de 30 % des terres et des mers, ce qui signifie généralement restreindre les zones d’activité commerciale. Aujourd’hui, environ 17 % des terres et 8 % des océans correspondent à cette description.

Les États-Unis ne sont pas partie à la Conference sur la diversité biologique parce que le Congrès ne l’a jamais ratifiée. Mais l’année dernière, le président Joe Biden s’est engagé à respecter l’engagement 30×30 dans un décret exécutif et son administration a envoyé des responsables à Montréal pour participer aux pourparlers.

Les industries à l’origine de la perte de la nature

Les 70 % restants de terre et d’eau dont dépend l’humanité doivent être restaurés et utilisés de manière plus long lasting pour atteindre les objectifs définis à Montréal. Cela nécessite de changer les industries à l’origine de la perte de biodiversité.

L’accord mentionne l’agriculture, la pêche et la foresterie, mais ne fixe que des objectifs spécifiques pour la réduction des pesticides, du ruissellement des engrais et des produits chimiques hautement toxiques. Les pays ont également convenu de mettre en œuvre des politiques qui « encouragent » les entreprises à mesurer et à divulguer comment leurs opérations dépendent à la fois de la nature et l’affectent, ainsi que les risques de déclin de la mother nature.

L’élimination, la suppression progressive ou la réforme des subventions qui nuisent à la biodiversité est un autre pilier de l’accord. Selon une estimation, les gouvernements dépensent au moins 1,8 billion de pounds par an – soit 2% du produit intérieur brut mondial – en subventions pour l’agriculture, la construction, la foresterie, les combustibles fossiles et d’autres industries qui dégradent la nature. Les pays visent à réduire ces dépenses d’au moins 500 milliards de dollars d’ici 2030, dans le cadre du nouvel accord.

L’argent bouge

L’accord prévoit la mobilisation de 200 milliards de bucks par an de financement auprès des gouvernements, du secteur privé et de la philanthropie. Les pays riches ont promis de dépenser 30 milliards de bucks par an d’ici 2030 pour aider les pays les as well as pauvres à protéger et à restaurer leurs écosystèmes – en deçà de ce que les pays en développement recherchaient.

Populations indigènes

Pour la première fois, le cadre de la biodiversité reconnaissait le rôle des peuples autochtones dans la security et la restauration des terres et de l’eau. Mais les dirigeants mondiaux n’ont pas désigné leur terre et leur territoire comme une catégorie distincte de conservation, comme l’ont demandé des groupes comme Amnesty International et Greenpeace.

Peuvent-ils y parvenir ?

Si le passé est un prologue, atteindre les objectifs définis à Montréal sera un énorme défi. Les pays n’ont atteint aucun des objectifs visant à ralentir la perte de biodiversité d’ici 2020 inclus dans un cadre précédent, connu sous le nom d’objectifs d’Aichi. Et même si l’objectif de financement de 200 milliards de bucks est atteint, il est inférieur aux 700 milliards de bucks nécessaires pour endiguer la perte de biodiversité.

Un autre obstacle est l’opposition à l’accord de la République démocratique du Congo, qui abrite la deuxième furthermore grande forêt tropicale et une grande partie du bassin du Congo.

Les accords de l’ONU sont généralement conclus par consensus, mais Ève Bazaiba, ministre de l’Environnement de la RDC, a déclaré au Guardian que le président de la COP15 avait forcé un accord malgré les objections du pays.