L'IA inspirée du cerveau animal change la donne pour les robots autonomes

Une équipe de chercheurs a développé un drone qui vole de manière autonome grâce à un traitement et un contrôle d'images neuromorphiques basés sur le fonctionnement du cerveau des animaux. Les cerveaux animaux utilisent moins de données et d’énergie que les réseaux neuronaux profonds actuels fonctionnant sur des GPU (puces graphiques). Les processeurs neuromorphiques sont donc très adaptés aux petits drones car ils n'ont pas besoin de matériel ni de batteries lourds et volumineux. Les résultats sont extraordinaires : pendant le vol, le réseau neuronal profond du drone traite les données jusqu'à 64 fois plus rapidement et consomme trois fois moins d'énergie que lorsqu'il fonctionne sur un GPU. Les développements ultérieurs de cette technologie pourraient permettre aux drones de devenir aussi petits, agiles et intelligents que les insectes ou les oiseaux volants.

Adrien Rouge

Adrien Rouge

Journaliste scientifique, Adrien explore les grands défis technologiques et environnementaux de notre époque avec rigueur. Sa plume vive et claire fait de lui un guide essentiel pour quiconque cherche à comprendre les enjeux actuels d'un monde en rapide évolution.