La décision historique prise la semaine dernière, le dimanche 30 juin 2024, a entraîné une vague de protestations. Les manifestants ont lancé des pierres et attaqué la voiture d’un ministre ultra-orthodoxe. Plus tôt dimanche, des milliers d’hommes se sont rassemblés sur une place et ont participé à des prières collectives. Beaucoup portaient des pancartes critiquant le gouvernement, l’une d’elles affirmant que « pas même un seul homme » ne devrait être enrôlé.
Les partis ultra-orthodoxes, clés de la coalition gouvernementale
Les partis ultra-orthodoxes sont des membres clés de la coalition gouvernementale de Netanyahu et pourraient potentiellement forcer de nouvelles élections s’ils décidaient de quitter le gouvernement en signe de protestation. Les dirigeants des partis n’ont pas encore annoncé s’ils quitteraient le gouvernement. Une telle décision pourrait s’avérer risquée, la popularité de la coalition de Netanyahu étant en baisse depuis l’attaque du Hamas du 7 octobre, qui a déclenché la guerre.
La coalition gouvernementale en péril
La décision historique pourrait avoir des conséquences importantes sur la coalition gouvernementale. Si les partis ultra-orthodoxes décidaient de quitter le gouvernement, cela pourrait entraîner de nouvelles élections et remettre en cause la stabilité du gouvernement.
Les enjeux de la décision
La décision historique soulève de nombreuses questions sur l’avenir de la coalition gouvernementale et de la stabilité du pays. Les Israéliens attendent avec anxiété la suite des événements et les décisions que prendront les dirigeants des partis ultra-orthodoxes.
- Des milliers d’hommes juifs ultra-orthodoxes manifestent contre l’enrôlement dans l’armée israélienne.
- La décision de la Cour suprême provoque des affrontements avec la police à Jérusalem.
- Les manifestants s’opposent à cette obligation qui pourrait fragiliser le gouvernement de Netanyahu.
- Les partis ultra-orthodoxes menacent de quitter la coalition gouvernementale en cas de recrutement forcé.