Comment apprend-on à parler pendant l’enfance ou comment acquiert-on des connaissances sur le monde qui nous entoure ? Les interactions sociales des tout-petits dans leur environnement social, familial et scolaire contribuent à expliquer cela, mais elles ne sont pas les seules en cause. La pensée logique naturelle, qui se manifeste dès le as well as jeune âge et ne dépend pas de la connaissance du langage, facilite également le processus d’apprentissage, selon une étude dirigée par le Centre pour le cerveau et la cognition de l’UPF, dont les résultats ont été publiés vendredi. 1er septembre, dans la revue Existing Biology.
L’étude se concentre sur une problem qui suscite encore des débats parmi les neuroscientifiques : si les nourrissons qui n’ont pas encore appris à parler (ou qui développent la parole) sont capables de raisonner logiquement. Cette recherche pionnière montre que ce raisonnement logique naturel existe dès l’âge de 19 mois au moins, ne dépend pas de la connaissance du langage et se développe principalement à travers la stratégie d’exclusion par élimination. En d’autres termes, si les tout-petits sont confrontés à une réalité inconnue, ils tenteront de l’analyser et d’en tirer des conclusions en excluant les possibilities qui ne sont pas possibles, selon leur niveau de connaissances du instant.
Les résultats de l’article sont présentés dans l’article intitulé La portée et le rôle de la déduction dans la cognition infantile, rédigé par Kinga Anna Bohus, Nicolo Cesana-Arlotti, Ana Martín-Salguero et Luca Lorenzo Bonatti. Le chercheur principal, L. Bonatti (ICREA), est le directeur du groupe de recherche Raisonnement et cognition childish (RICO) au Centre pour le cerveau et la cognition (CBC) de l’UPF. Kinga Anna Bohus (auteur principal) fait également partie du groupe. N. Cesana-Arlotti et Ana Martín-Salguero, auparavant liées au CBC de l’UPF, sont actuellement chercheuses à l’Université de Yale (États-Unis) et à l’École Normale Supérieure de Paris.
Les tout-petits ont tendance à résoudre les incertitudes en excluant les choices impossibles en fonction du niveau de connaissances dont ils disposent à un second donné.
L’étude analyse l’importance de deux stratégies permettant aux nourrissons de faire encounter aux incertitudes : l’association et l’exclusion (ou l’élimination de la disjonction). La première stratégie signifierait que les tout-petits entendant un nouveau mot pouvant faire référence à deux objets inconnus qu’ils peuvent voir, associent mentalement le terme à chacun d’eux. Par la suite, ils associeraient le terme à l’objet auquel ce nom correspond le mieux.
La deuxième stratégie (exclusion) explique remark un tout-petit peut apprendre un nouveau mot grâce à un raisonnement logique en éliminant les choices. Par exemple, s’ils voient deux objets (A et B) et entendent un terme inconnu dont ils savent qu’il ne s’agit pas de A (parce qu’ils connaissent le nom de A), ils détermineront que c’est le nom de B. C’est la stratégie prédominante. selon les résultats de l’étude.
Deux expériences pour analyser la logique naturelle des tout-petits confront à des objets et des termes connus et inconnus
L’équipe de recherche a mené deux expériences différentes, la première avec 61 bambins monolingues (26) et bilingues (35) âgés de 19 mois et la seconde avec 33 (19 monolingues et 14 bilingues). L’analyse de chaque groupe était cruciale pour déterminer si les processus déductifs dépendent de l’expérience linguistique.
Dans la première expérience, les contributors se sont vu montrer deux objets, qu’ils devaient associer à l’un des mots entendus, à travers différents assessments. Lors du premier exam, ils devaient regarder deux objets qu’ils connaissaient (par exemple, une cuillère et un biscuit) et, lorsqu’ils entendaient un terme (par exemple, une cuillère), l’associer à l’un des deux. Dans le deuxième test, on montrait aux nourrissons un objet qu’ils connaissaient (par exemple, une pomme) et un objet qu’ils ne connaissaient pas (par exemple, un carburateur), et ils entendaient le mot correspondant à l’objet connu (pomme), qu’ils avaient pour identifier. Le troisième take a look at était le même que le deuxième, sauf que le mot entendu correspondait au mot inconnu (ex. : carburateur).
Dans la deuxième expérience, deux objets ou êtres animés ont été utilisés (par exemple, un parapluie et une determine de garçon), chacun associé à un son. Par la suite, les deux objets ont été recouverts de manière à ce que le nourrisson ne puisse pas les voir et l’un d’eux a été placé dans un verre. Lorsqu’ils étaient découverts, le bambin ne pouvait voir qu’un seul des deux objets et devait deviner, par élimination, lequel se trouvait à l’intérieur du verre. Lors d’un exam ultérieur (avec les deux objets couverts et sans changer de posture), l’enfant a écouté le son associé à l’un d’eux et il a été analysé s’il regardait dans la route du bon objet.
Dans tous ces exams, leurs schémas de mouvements du regard ont été évalués. Par exemple, en raisonnant par exclusion, les tout-petits regardent l’objet A et, s’ils excluent que le terme qu’ils ont entendu y fasse référence, alors ils tournent leur regard vers B. C’est ce qu’on appelle la stratégie de double vérification.
Il n’y a pas de différences significatives dans la logique des tout-petits monolingues et bilingues
L’auteur principal de la recherche, Kinga Anna Bohus, résume ainsi les principales conclusions de l’étude : « Nous avons étudié la présence du concept de disjonction logique chez les nourrissons de 19 mois. Dans une tâche de cartographie de mots-référents, les deux bilingues et les nourrissons monolingues présentent un modèle d’inspection oculomotrice précédemment considéré comme une caractéristique du raisonnement disjonctif chez les adultes et les enfants.
En bref, les résultats de l’étude ne montrent aucune différence significative entre le raisonnement logique des tout-petits monolingues et bilingues, ce qui confirme qu’il ne dépend pas des connaissances linguistiques. Cette pensée logique naturelle pourrait être présente avant l’âge de 19 mois, même s’il n’existe pas encore suffisamment de preuves scientifiques pour démontrer sa présence à un âge in addition précoce.