in

Une plante tropicale rare gagne en appétit pour la viande

Triphyophyllum peltatum est une plante unique. Originaire des tropiques d’Afrique de l’Ouest, l’espèce de liane est d’un grand intérêt pour la recherche médicale et pharmaceutique en raison de ses constituants : En laboratoire, ceux-ci montrent des activités médicalement utiles prometteuses contre les cellules du most cancers du pancréas et de la leucémie, entre autres, ainsi que contre la brokers pathogènes responsables du paludisme et d’autres maladies.

Cependant, l’espèce végétale est également intéressante d’un stage de vue botanique : Triphyophyllum peltatum est la seule plante connue au monde pouvant devenir carnivore dans certaines circonstances. Son menu comprend alors de petits insectes, qu’il capture à l’aide de pièges adhésifs sous forme de gouttes de sécrétion et qu’il digère grâce aux enzymes lytiques synthétisées.

Grande flexibilité dans les phases de développement

Une grande flexibilité peut être observée dans les feuilles de la plante, qui développent trois types différents selon le stade de développement. Alors que dans la section juvénile des feuilles simples se forment initialement, des feuilles dites «pièges» peuvent se former as well as tard, qui portent un grand nombre de pièges adhésifs. Lorsque ces feuilles pièges ont atteint leur objectif, la plante forme à nouveau des feuilles normales ou – si la plante est entrée dans le stade de la liane – des feuilles avec deux crochets à l’extrémité comme help d’escalade.

En ce qui concerne l’expression de l’identité foliaire, Triphyophyllum peltatum présente une grande flexibilité : les stades de développement peuvent varier en longueur, et le stade carnivore peut être complètement omis ou rattrapé ultérieurement. Ainsi, la plante semble s’adapter aux circumstances dominantes de son habitat.

Succès dans la propagation et la society

Le déclencheur qui transforme la plante en carnivore était auparavant inconnu. L’une des raisons à cela était le fait que Triphyophyllum peltatum était considéré comme très difficile à cultiver et que la formation de feuilles pièges était donc difficile à étudier expérimentalement. Ce problème a maintenant été résolu par des scientifiques de la Leibniz Universität Hannover (LUH) et de la Julius-Maximilians-Universität Würzburg (JMU).

Ils ont d’abord réussi à cultiver le Triphyophyllum peltatum dans la serre du Jardin botanique de Würzburg. A Hanovre, des problems ont été développées pour propager les plantes en grand nombre dans des ailments in vitro, c’est-à-dire dans des récipients de culture sur des milieux nutritifs bien définis.

Le professeur Traud Winkelmann de l’Institut des systèmes de production horticole de l’Université Leibniz de Hanovre et sa collègue Anne Herwig de l’Institut des sciences du sol de la LUH étaient impliqués, ainsi que les professeurs de Würzburg Gerhard Bringmann (Institut de chimie organique) et Rainer Hedrich (Julius-von -Sachs-Institut des Biosciences).

La carence en phosphore déclenche la transformation

Mais ce qui est encore furthermore significatif, c’est qu’avec l’aide de ces plantes, l’équipe de recherche a pu identifier le facteur qui déclenche la transformation vers le method de vie carnivore. L’équipe vient de publier les résultats de cette recherche dans le numéro actuel de la revue New Phytologist.

“Nous avons exposé la plante à différents facteurs de strain, notamment des carences en divers nutriments, et étudié remark elle répondait à chacun. Nous n’avons pu observer la development de pièges que dans un cas  : en cas de manque de phosphore”, explique Traud. Winkelmann, résumant le résultat central de l’étude. En fait, un apport très réduit en phosphore est déjà suffisant pour déclencher le développement d’une plante carnivore, selon le scientifique.

Dans son habitat d’origine dans les forêts tropicales africaines sur des sols pauvres en éléments nutritifs, Triphyophyllum peltatum peut ainsi éviter la menace de malnutrition en formant des pièges et en accédant à l’élément nutritionnel vital par la digestion de ses proies d’insectes. “Ces nouvelles découvertes sont une avancée vehicle elles permettent de futures analyses moléculaires qui aideront à comprendre les origines du carnivore”, en sont convaincus les scientifiques.