Première détection de neutrinos dans un collisionneur de particules

Une équipe comprenant des physiciens de l’Université de Berne a pour la première fois détecté des particules subatomiques appelées neutrinos créées par un collisionneur de particules, notamment au Grand collisionneur de hadrons (LHC) du CERN. La découverte promet d’approfondir la compréhension des scientifiques de la mother nature des neutrinos, qui sont parmi les particules les furthermore abondantes dans l’univers et la clé de la resolution de la dilemma de savoir pourquoi il y a furthermore de matière que d’antimatière.

Les neutrinos sont des particules fondamentales qui ont joué un rôle vital dans la stage primitive de l’univers. Ils sont essentiels pour en savoir as well as sur les lois fondamentales de la nature, y compris la façon dont les particules acquièrent de la masse et pourquoi il y a in addition de matière que d’antimatière. Bien qu’elles soient parmi les particules les furthermore abondantes de l’univers, elles sont très difficiles à détecter automobile elles traversent la matière sans presque aucune interaction. Elles sont donc souvent appelées “particules fantômes”.

Les neutrinos sont connus depuis plusieurs décennies et ont joué un rôle très essential dans l’établissement du modèle regular de la physique des particules. Mais la plupart des neutrinos étudiés par les physiciens jusqu’à présent sont des neutrinos de basse énergie. Auparavant, aucun neutrino produit dans un collisionneur de particules n’avait jamais été détecté par une expérience. Aujourd’hui, une équipe internationale comprenant des chercheurs du Laboratoire de physique des hautes énergies (LHEP) de l’Université de Berne a réussi à le faire. Grâce au détecteur de particules FASER du CERN à Genève, l’équipe a pu détecter des neutrinos de très haute énergie produits par une toute nouvelle resource : le Grand collisionneur de hadrons (LHC) du CERN. La collaboration internationale FASER a annoncé ce résultat le 19 mars lors de la conférence MORIOND EW à La Thuile, en Italie.

FASER permet d’étudier les neutrinos de haute énergie

Les propriétés des neutrinos ont été étudiées dans de nombreuses expériences depuis leur découverte en 1956 par Clyde L. Cowan et Frederick Reines. L’une des principales expériences d’étude des neutrinos est la Deep Underground Neutrino Experiment (DUNE) en cours de building aux États-Unis. L’Université de Berne est un contributeur clé. Les expériences comme DUNE sont à usage général et peuvent étudier de nombreuses propriétés des neutrinos provenant de diverses sources. Un component qui n’est pas couvert est celui des neutrinos de très haute énergie.

L’accélérateur à la furthermore haute énergie disponible est le LHC du CERN, où de nouvelles particules sont produites par deux faisceaux de protons qui s’entrechoquent à une énergie extrêmement élevée. Cependant, les neutrinos n’ont jamais été détectés dans aucun collisionneur automobile ils s’échappent des détecteurs existants du LHC.

L’expérience FASER a été proposée pour combler cette lacune. “Dans cette expérience, nous mesurons les neutrinos de très haute énergie produits par le collisionneur LHC au CERN. L’objectif est d’étudier remark ces neutrinos sont produits, quelles sont leurs propriétés et de rechercher des signaux de nouvelles particules”, explique Akitaka Ariga, responsable du Groupe FASER du Laboratoire de physique des hautes énergies (LHEP) de l’Université de Berne. Le LHEP fait partie du Physics Institute et du Albert Einstein Center for Basic Physics (AEC). “L’expérience FASER est une idée unique à l’interface entre les collisionneurs de additionally haute énergie et la physique des neutrinos. Souvent, de nouvelles découvertes sont faites en adoptant de telles nouvelles approches”, explique Michele Weber, directrice du LHEP de l’Université de Berne.

Physique cachée des neutrinos ?

Pour l’observation actuelle des neutrinos, l’expérience a pris des données au LHC en 2022. L’équipe a détecté 153 événements qui sont des interactions de neutrinos avec une certitude extrêmement élevée. Les neutrinos détectés par FASER sont de la as well as haute énergie jamais produite dans un laboratoire et sont similaires aux neutrinos provenant de l’espace lointain qui déclenchent des pluies de particules spectaculaires dans notre atmosphère ou sur la Terre. Ils sont donc également un outil vital pour les chercheurs afin de mieux comprendre les observations en astrophysique des particules.

“Cette réalisation est une étape historique pour l’obtention d’une nouvelle supply de neutrinos aux caractéristiques inexplorées”, déclare Akitaka Ariga. Le résultat présenté n’est que le tout début d’une série d’explorations. L’expérience continuera à prendre des données jusqu’à la fin de 2025. “Il pourrait y avoir une physique cachée dans les neutrinos à haute énergie”, explique Akitaka Ariga.

Ce projet a reçu un financement du Conseil européen de la recherche (ERC) dans le cadre du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’Union européenne (Accord de subvention n° 101002690, FASERnu)