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Le procès pour ingérence électorale de Donald Trump à Washington est prévu le 4 mars

Accusé de tentative d’annulation des résultats des élections de 2020, débutera le 4 mars à Washington, a décidé lundi un juge.

La juge de district américaine Tanya Chutkan a fixé la date du procès lors d’une audience de statut avec les avocats de Trump et le conseiller spécial Jack Smith. Trump n’était pas présent.

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La défense de l’ancien président a cherché à repousser le procès à avril 2026, bien au-delà des élections de 2024 au cours desquelles Trump brigue l’investiture du GOP. Smith a réclamé une date de début le 2 janvier, coïncidant avec le début des primaires républicaines.

Au début de l’audience, Chutkan a déclaré qu’aucune des propositions n’était acceptable car elles ne respectaient pas les délais habituels de la Cour fédérale.

Le procès pour ingérence électorale de Donald Trump à Washington est prévu le 4 mars

Parmi les préoccupations exprimées par l’équipe de Trump figure le conflit potentiel avec d’autres affaires, comme celle des documents classifiés contre lui en Floride. La défense a également déclaré qu’elle avait besoin de plus de temps pour examiner les preuves dans l’affaire d’ingérence électorale.

Chutkan a critiqué le délai de deux ans proposé par la défense, affirmant aux avocats de Trump qu’ils n’avaient pas “droit à un temps de préparation illimité”.

Le 4 mars tombe à la veille du Super Tuesday, lorsque de nombreux États organiseront des élections primaires présidentielles en 2024. Le procureur du comté de Fulton, en Géorgie, Fani Willis, avait précédemment proposé de commencer le procès de Trump et de 18 coaccusés à cette date avant de proposer un début en octobre.

Smith s’est opposé au report du procès au-delà des élections, déclarant dans un document de six pages que toutes les « prétendues préoccupations » de Trump peuvent être résolues en avançant la sélection du jury et en commençant le procès rapidement.

Smith et Chutkan pourraient également avoir intérêt à démarrer le procès plus tôt afin de protéger le jury. Chutkan a mis en garde Trump contre une série de déclarations incendiaires liées à l’affaire, car elles pourraient “entacher le jury ou intimider des témoins potentiels”.

Trump est le seul accusé cité dans cette affaire, mais l’acte d’accusation mentionne six co-conspirateurs non inculpés. Il est accusé d’avoir utilisé méthodiquement de fausses allégations de fraude électorale pour tenter d’amener les responsables de l’État et locaux à renverser les résultats légitimes des élections, à licencier les électeurs et à les échanger avec des électeurs frauduleux.

L’audience de lundi a eu lieu alors que l’ancien chef de cabinet de Trump à la Maison Blanche, Mark Meadows, comparaissait dans une salle d’audience d’Atlanta dans une affaire distincte liée à l’ingérence électorale.

Meadows cherche à porter son cas devant la Cour fédérale. Il fait partie des 19 coaccusés, dont Trump, dans cette affaire.

Ils devraient être traduits en justice le 6 septembre.