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Les "Sept Psaumes" de Paul Simon : Rolling Stone

Paul Simon accommodate sa muse partout où elle le mène, qu’il s’agisse de laisser Simon & Garfunkel à leur apogée commerciale ou d’ouvrir son leading album solo avec “Mom and Boy or girl Reunion”, un morceau de reggae enregistré à Kingston un an avant la sortie des Wailers Capture un incendie, ou aider le township sud-africain à devenir worldwide avec Graceland. Personne ne s’attendait à ce qu’il fasse ces choses, et de même, personne ne s’attendait à la nouvelle sortie de l’auteur-compositeur-interprète de 81 ans – 7 Psalms, une suite de 33 minutes dont le titre et le thought lui sont littéralement venus dans un rêve. Simon avait suggéré que Stranger to Stranger de 2016, son dernier album de nouveau matériel, pourrait être sa dernière déclaration. Mais digne d’un forgeron emblématique, il est de retour avec furthermore à dire.

Musicalement, 7 Psalms est à certains égards aussi incontournable. Simon a, après tout, écrit des classiques modernes dans les traditions gospel (« Loves Me Like a Rock ») et cantiques (« Bridge Above Troubled Water »). Et les inquiries spirituelles ont longtemps alimenté son écriture, souvent sous des angles inattendus, de “Mom and Kid Reunion” jusqu’à So Lovely or So What de 2011, où l’atterrissage dans “The Afterlife” ressemblait à un voyage au DMV et ses “Thoughts pour les anges » inclus, « Vais-je me réveiller de ces rêves violents/Avec mes cheveux aussi blancs que la lune du matin ?

Ici, de telles préoccupations ne sont pas de simples queries mais des directives : « Trempez votre key dans les eaux du ciel/l’imagination de Dieu », chante-t-il sur « Your Forgiveness ». Cette fois, la mortalité et ce qui vient ensuite sont la viande de la musique. Faire le place sur la vie a toujours été l’une des spécialités lyriques de Simon, et il le fait tout au very long de Seven Psalms. Les paroles lui sont venues par fragments pendant que l’auteur-compositeur rêvait, et ce qu’il en a fait est à la fois un témoignage d’un travail acharné et une interprétation plutôt ingénieuse de leur état de rêve original. La musique est sérieuse, voire solennelle, tout comme le format le suggère – vous ne vous contentez pas d’un psaume. Mais c’est aussi étonnamment huge. Simon a toujours été un guitariste magistral, et son jeu ici est d’une beauté en toile d’araignée, en particulier sur le blues-as-psalm “My Specialist View”. Des percussions subtilement superposées, des harmonies vocales proches du chœur britannique VOCES8 et des cordes qui grattent ajoutent de la texture aux arrangements en forme de linceul ainsi, à la fin de l’album, la voix de la femme de Simon, Edie Brickell.

Choix de l’éditeur

Ce qui fait que cette musique se connecte, c’est la capacité de Simon à faire en sorte qu’un cadre spirituel se sente terre-à-terre, ce que vous pourriez attendre de l’un des furthermore grands auteurs-compositeurs conversationnels de la musique pop américaine. “J’ai entendu deux vaches dans une discussion/L’une a appelé l’autre un nom/Dans mon opinion professionnelle/Toutes les vaches du pays doivent porter le blâme”, chante Simon, nous montrant qu’il n’a pas perdu son sens de l’humour, cependant cadre sombre. Dans un fragment récurrent, surnommé “Le Seigneur”, nous apprenons que “Le Seigneur est mon ingénieur/Le Seigneur est mon producteur de disques/Le Seigneur est la musique que j’entends/Au fond de la vallée de l’insaisissable”. Quand lui et Brickell terminent cette vaste œuvre en harmonisant « Les enfants, préparez-vous/Il est temps de rentrer à la maison/Amen », cela a le genre de finalité que vous attendez d’un grand compositeur invoquant plusieurs décennies de sagesse accumulée.

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