Stephen King, auteur célébré pour ses récits d’horreur, a avoué qu’une scène particulièrement troublante de son livre « The Long Walk » a perturbé son sommeil. Dans cette œuvre, un défi brutal se déroule dans une version dystopique des États-Unis impliquant des adolescents qui doivent marcher sur une longue distance sous la menace. Le film, dirigé par Francis Lawrence, adapte cette histoire intense où 100 jeunes sont contraints à une marche ininterrompue.

Un défi mortel
Dans l’univers du livre écrit par King en première année de collège, chaque participant doit maintenir un rythme imposant de quatre milles par heure. Cependant, le romancier a opté pour réduire ce seuil à trois miles par heure pour la version cinématographique afin d’épargner aux personnages trop de souffrances physiques. La règle est simple mais cruelle : si les concurrents tombent en dessous de ce tempo après trois avertissements, ils sont éliminés brutalement par des soldats armés.
Une scène choquante
La mention la plus dérangeante vient d’une question posée sur Reddit concernant l’écriture de scènes sombres. Un admirateur s’est interrogé auprès de King : « Lorsque vous écrivez un livre comme The Long Walk, y a-t-il parfois des moments où vous devez même mettre le stylo parce que c’est trop sombre ? » Stephen King a répondu avec franchise : « Il y avait une scène dans le livre où Gary Barkovitch a arraché sa propre gorge. Cela m’a donné quelques nuits blanches. »
Barkovitch est décrit comme l’un des antagonistes principaux et sa nature provocatrice engendre souvent les tensions parmi les autres participants.
Perspectives
« The Long Walk », tant sous forme littéraire que cinématographique, interroge profondément les limites humaines face à la survie et à la violence extrême. L’adaptation filmique promet d’apporter cette tension au grand écran tout en maintenant l’intensité psychologique qui caractérise l’œuvre originale… Un nouvel ajout au répertoire déjà riche et inquiétant de Stephen King.