Mélanie Thomas
La WGA aurait convoqué une réunion avec quelques-uns des showrunners les plus prisés de la guilde.
Rencontre difficile entre la WGA et la AMPTP
Malgré un moral plutôt bon avant la réunion, les deux parties se sont séparées plus divisées qu’en arrivant. Désormais, il semblerait que les responsables de la WGA soient en difficulté avec certains des showrunners les plus reconnus d’Hollywood. Un dernier rapport de TheWrap insinue que les dirigeants de la WGA ont annulé une réunion avec les showrunners, initialement prévue dans l’optique d’aider les dirigeants de la guilde à concocter une offre potentielle susceptible d’être approuvée par l’AMPTP.
Kenya Barris et Noah Hawley étaient deux des showrunners supposés rencontrer les négociateurs de la WGA avant l’annulation de la réunion, à la suite d’une semaine de conflicts internes. Selon le commerce, les échanges téléphoniques entre les deux camps de scénaristes se sont soldés par des cris et des “raccrochages furieux”.
Relations tendues et avenir incertain
“Les showrunners ont commencé à demander des éclaircissements mardi dernier, et les discussions avec les dirigeants de la WGA ont été décrits à TheWrap par une source anonyme comme intenses et émouvants, impliquant des appels téléphoniques individuels entre les showrunners et les dirigeants syndicaux, qui dégénéraient en disputes, cris et raccrochages”, révèle Sharon Waxman de TheWrap.
Après la dernière rencontre du groupe avec les dirigeants de studio, les négociateurs de la WGA ont indiqué que l’AMPTP n’était pas venu pour discuter, mais avait plutôt sermonné les scénaristes sur les accords qu’ils devaient convenir.
“Lundi de cette semaine, nous avons reçu une invitation à rencontrer Bob Iger, Donna Langley, Ted Sarandos, David Zaslav et Carol Lombardini”, indique une note de la WGA publiée en août. “Ce message était accompagné d’un commentaire indiquant qu’il était grand temps de terminer cette grève et que les entreprises étaient enfin prêtes à négocier un accord. Nous avons accepté cette invitation et, de bonne foi, nous nous sommes rencontrés ce soir, espérant que les entreprises étaient sérieuses. Au lieu de cela, le 113ème jour de grève – pendant que la SAG-AFTRA marche à nos côtés sur les piquets de grève – nous avons été accueillis par une présentation de leur unique contre-offre et de la façon dont ses limitations, failles et omissions n’ont pas réussi à sauvegarder suffisamment les scénaristes des dangers que nous avons poussés à faire grève en premier lieu. Nous leur avons dit qu’une grève a un coût, et ce coût est une solution à tous – et non pas seulement à certains des problèmes qu’ils ont créés dans l’entreprise.”
La WGA est en grève depuis plus de 130 jours.
