En août 2023 marquant une étape remarquable pour l’écosystème des paiements indien mais qu’elle ait également acquis une reconnaissance internationale pour sa croissance remarquable.
Lancé en 2016 par le Société nationale des paiements de l’Inde (NPCI) en collaboration avec 21 banques membres En quelques années seulement, il a réalisé des étapes remarquables:
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58 milliards de transactionsavec une croissance impressionnante de 50 % sur un an. -
Ce volume représentait environ 190 milliards d’euros.
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La plateforme se vante de 300 millions d’utilisateurs actifs mensuels.
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L’Inde est désormais leader du marché mondial des paiements en temps réeldépassant la Chine et la Corée du Sud.
Ces chiffres sont plus qu’impressionnants et sans précédent dans le domaine des paiements. Pour comprendre son succès, il est important de comprendre son origine et son fonctionnement.
Fin 2022, les transactions P2P représentaient 49 % en volume et 67 % en valeur tandis que le P2M représentait 34 % en volume et 17 % en valeur, mais la croissance du P2M est nettement plus élevée ces dernières années que celle des transactions P2P.
Ces frais n’affecteront pas la majorité des utilisateurs.
Tirant parti des adresses de paiement virtuelles (VPA) pour relier plusieurs comptes bancaires de différentes banques. Des mesures de sécurité robustes, notamment la vérification du numéro de mobile, l’authentification par code PIN et la validation du code QR, garantissent la sécurité des transactions.
quatre acteurs clés sont impliqués:
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responsable de l’intégration des clients
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Qui peut différer de l’application du payeur. Cette entité gère l’intégration des clients et des commerçants et facilite les transferts d’argent. -
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Banque bénéficiaire : la banque du destinataire, traitant les crédits et les fonds entrants.
Mais les trois premières, PhonePe (46 %), Google Pay (35 %) et PayTM (15 %), détiennent plus de 95 % des parts de marché.
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Les paiements numériques, en particulier les paiements par carte, pénétration limitée en Indecréant une opportunité propice à l’innovation. -
La vaste population de l’Indeavec plus d’un milliard d’habitants, présente un énorme potentiel.
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Un fort soutien du gouvernement grâce à la promotion, aux incitations et aux investissements, une adoption rapide a été assurée. Les avantages pour le gouvernement sont plus qu’évidents, à savoir plus de transparence sur les flux monétaires (ce qui entraîne moins d’argent noir et moins de fraude), une sécurité accrue (les gens n’ont plus besoin de transporter du papier-monnaie), une circulation monétaire plus rapide qui peut contribuer de manière significative à développer l’économie et positionner l’Inde comme un pays de haute technologie.
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A encouragé une utilisation généralisée.
Le gouvernement fournit un soutien substantiel, réglementé par la Reserve Bank of India, tout en maintenant un écosystème ouvert avec des API open source construites sur le service de paiement immédiat. Cette ouverture permet à divers fournisseurs et initiatives d’améliorer l’expérience utilisateur. De plus, le système fonctionne en temps réel, convivial, disponible 24h/24 et 7j/7 et hautement fiable.
à commencer par la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et la Suisse.
Parallèlement, l’Inde a développé le concept de Comptes bancaires de Jan Dhan, qui sont des comptes bancaires gratuits sans dépôt minimum, visant à améliorer l’inclusion financière en Inde. Toutes ces évolutions ont donné des résultats impressionnants. Il n’a fallu que six ans à l’Inde pour atteindre son objectif d’inclusion financière de 80% (41 ans plus tôt que prévu initialement).
Mais rien en comparaison avec UPI), met en avant principales différences:
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Pénétration élevée des cartes en Europe a entravé l’adoption du paiement numérique.
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Les systèmes européens continuent de compter sur les réseaux de cartesce qui entraîne des coûts et des retards plus élevés.
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Les initiatives européennes, dont Payconiq, sont des initiatives privées, manque de soutien et d’incitations gouvernementales substantielles.
Aux côtés d’AliPay, WeChat en Chine, PIX au Brésil (une autre réussite impressionnante, lancée seulement en 2020 et déjà liée à 700 institutions financières brésiliennes, traitant 3,5 milliards de transactions par mois et 150 millions d’utilisateurs actifs), et M-Pesa en Afrique, offrent de formidables alternatives. L’Europe a des initiatives locales, mais il lui manque une plateforme européenne native solide. Le Initiative européenne de paiement visait à combler cet écart, mais les problèmes politiques et le lobbying ont entravé les progrès. Une relance a eu lieu, impliquant l’acquisition d’iDEAL et de Payconiq, mais son succès reste à voir car il dépendra d’un fort soutien de tous les pays européens pour son adoption.
Cependant, l’Europe reste une occasion manquée de ne pas développer son propre système de paiement numérique pour un instrument économique aussi vital que les paiements numériques.
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