L’auteure Hollie Overton partage son expérience de la parentalité tardive, ayant donné naissance à des triplés identiques à 41 ans, avec son mari David, alors âgé de 49 ans. Après un parcours éprouvant d’infertilité, ce couple fait face aux défis et aux joies d’élever trois enfants sans soutien familial proche.
- Ils ont eu des triplés à 41 et 49 ans après une longue lutte contre l'infertilité.
- Leur vie quotidienne a changé radicalement, centrée sur les besoins des enfants.
- Ils possèdent une grande patience acquise avec l'âge, mais font face à un manque de soutien familial.
- Malgré les difficultés, ils ne regrettent pas leur choix d'attendre pour devenir parents.
Une découverte surprenante
Hollie Overton et son mari ont été surpris d’apprendre qu’ils attendaient des triplés identiques dans la quarantaine. Après plusieurs échecs de fertilité et une fausse couche, ils ont dû faire face non seulement aux complications physiques mais aussi émotionnelles liées à l’infertilité. À 36 ans, Hollie a débuté un traitement de FIV, qui a finalement abouti après cinq années difficiles : « pas une. Pas deux. Mais trois bébés ».
Un changement de vie radical
La naissance des triplés en 2021 a transformé leur quotidien. Les veilles consacrées au travail ou aux loisirs se sont rapidement vue remplacées par une routine centrée sur les besoins des enfants. « Nous travaillons beaucoup pour subvenir aux besoins de notre grande famille », confie-t-elle, soulignant que leurs week-ends sont désormais occupés par des courses au supermarché et des divertissements pour enfants.
La patience comme atout
Être parents plus âgés présente avantages et inconvénients. Ils estiment que le temps passé ensemble dans leur jeunesse leur a inculqué une patience précieuse, essentielle pour faire face à la fatigue accumulée par l’éducation de triplés. « Avoir des prématurés triplés qui avaient besoin de nous 24 heures sur 24 ne semblait pas facile mais gérable », assure Hollie.
Une endurance mise à l’épreuve
Hollie pensait maîtriser les nuits blanches grâce à ses expériences professionnelles derrière l’écran tout en écrivant pour la télévision ; cependant, devenir parent s’est révélé être un défi plus complexe qu’elle n’avait imaginé : « Je n’ai pas pris en compte toutes mes siestes avant le bébé ». De même son mari avait sous-estimé cette nouvelle réalité.
L’absence du système traditionnel
Leur situation géographique complique encore davantage leur rôle parental. Tous deux privés du soutien traditionnel des grands-parents ou autres membres familiaux disponibles localement – décédés ou trop éloignés – ils ont dû créer un réseau local avec différentes assistantes maternelles : « Nous avons dû payer pour construire notre propre village ».
Rester positif malgré tout
Malgré ces obstacles rencontrés durant leurs parcours respectifs vers la maternité et paternité tardives, ils affirment n’avoir aucun regret concernant leur décision d’attendre avant d’avoir des enfants. Être parents aujourd’hui rappelle simplement que chaque trajet est unique et imprévisible : « La seule façon de vraiment savoir si vous êtes prêt est de plonger ».
