À 68 ans, je commence une carrière de comédien de stand-up et passe ma retraite à divertir dans des bars sombres

À 68 ans, Ivy Eisenberg se lance dans une carrière de comédienne après 42 ans dans les technologies de l’information. Malgré les défis liés à son âge, elle est déterminée à exceller dans son nouveau domaine et s’entraîne assidûment dans des arrière-salles de bars. Cette passion tardive pour la comédie illustre ses luttes personnelles et sa quête d’authenticité humoristique.

À 68 ans, je commence une carrière de comédien de stand-up et passe ma retraite à divertir dans des bars sombres

  • Ivy Eisenberg se lance dans le stand-up à 68 ans après une carrière de 42 ans dans l'informatique.
  • Son humour familial et sa passion pour la comédie l'ont toujours accompagnée, malgré les défis liés à l'âge.
  • Elle continue à performer malgré des douleurs physiques et cherche un épanouissement personnel dans cette nouvelle voie.
  • Sa démarche illustre une volonté de renouvellement tardif et d'autodéfinition face aux obstacles.

Un nouveau départ à 68 ans

Après plus de quatre décennies passées dans le secteur des technologies de l’information, Ivy Eisenberg, âgée de 68 ans, décide de se réorienter en tant que comédienne. « J’ai passé 42 ans à travailler dans l’informatique dans un bureau », déclare-t-elle, soulignant ainsi les nombreux sacrifices réalisés au cours de sa carrière précédente.

Son parcours vers la scène a pris un tournant particulier une nuit où des pluies torrentielles ont bloqué son train Metro North sur le chemin vers l’un des rares micros ouverts du programme « Ladies Night ». Ce retard lui aura coûté non seulement cinq heures de voyage mais également l’opportunité d’exercer sa passion.

Un humour enraciné depuis l’enfance

Ivy raconte qu’elle était le bouffon familial parmi ses cinq frères et sœurs : « L’humour était un moyen pour moi d’attirer l’attention ». Elle écrivait déjà des essais humoristiques et faisait des spectacles amateurs tout en menant une vie professionnelle centrée sur le travail technique.

« Je sais que c’est difficile d’être bon » explique-t-elle concernant les défis inhérents à la comédie. Sa prise de conscience tardive vient aussi avec le sentiment que maintenant est le bon moment pour changer : « Avec la ménopause dans le rétroviseur » et un futur attendu jusqu’à 96 ans selon son planificateur financier, Ivy ressent une nouvelle envie d’abandonner définitivement son ancien emploi.

Le poids du passé professionnel

Sa décision n’est pas sans interrogations : souvent confrontée par d’autres au questionnement « Pourquoi n’as-tu pas poursuivi une carrière plus tôt ? », Ivy partage qu’elle a toujours aimé dépenser pour profiter pleinement de la vie. Cela incluait ses achats chez Whole Foods ou faire appel à des chefs cuisiniers locaux.

En parallèle, même au travail, elle ne manquait pas d’humour : dans ses débuts professionnels marqués par un environnement difficile, elle divertissait avec ses sarcasmes artisanaux qui ont même été enregistrés par un collègue devenu mari.

Continuer malgré les douleurs physiques

Malgré certains maux tels que la fasciite plantaire ou des hanches arthritiques qui rendent ses déplacements difficiles vers ces scènes improbables, Ivy se montre déterminée : « je veux aller de mieux en mieux ». Dans cette démarche comique collective existant parmi les personnes âgées tout comme chez ceux ayant abandonné leurs rêves précédents.

Elle insiste sur cette communauté vieillissante cherchant leur propre version humoristique du monde ensemble afin d’atteindre ce qu’elle appelle « chaque pépite unique ».

Ivy Eisenberg vit actuellement à White Plains, New York, où elle travaille sur un mémoire axé sur son enfance tumultueuse durant les années 60 au Queens.

Passionné de sport et grand fan de la NBA je m’intéresse autant aux grands événements internationaux qu’aux histoires humaines qui se jouent en coulisses. Curieux et amateur de voyages, j’aime transmettre l’énergie et les émotions qui font vibrer le monde du sport.