Un mélange d’humour et d’action dans « Predator : Badlands »

- « Predator : Badlands » mélange action, humour et horreur dans la saga Predator.
- L'intrigue suit Dek, un jeune prédateur, qui doit prouver sa valeur et capturer le Kalisk.
- Le film introduit des rencontres inattendues avec Thia, un androïde, apportant légèreté et tension.
- Dirigé par Dan Trachtenberg, le film combine scènes violentes et éléments comiques tout en explorant les relations et messages moraux.
Le sixième film de la saga Predatorintitulé « Predator : Badlands », mêle habilement action, humour et horreur tout en revisitant l’univers emblématique des chasseurs extraterrestres. Porté par un récit centré sur un jeune prédateur, le film promet à la fois des moments de frissons et des interactions comiques.
Une intrigue marquée par les conflits familiaux
L’histoire débute avec Dek, un jeune prédator interprété par Dimitrius Schuster-Koloamatangi, qui cherche à prouver sa valeur au sein de son clan Yautja. Pour cela, il doit suivre les rituels traditionnels et vaincre son frère Kwei, joué par Mike Homik. Condamné à mort par son père pour ses échecs, Dek s’échappe et jure de capturer le Kalisk, une créature quasi indestructible dotée de puissants pouvoirs régénérateurs.
Des rencontres inattendues sur Genna
Arrivé sur la planète Genna, Dek se heurte à diverses espèces locales tout en rencontrant Thia, un androïde interprété par Elle Fanning, également envoyé pour traquer le Kalisk. Leur dynamique est ponctuée d’humour alors qu’ils tentent de collaborer malgré les différentes menaces qui fusent autour d’eux.
La présence du personnage synthétique ajoute une dimension nouvelle au récit, ajoutant une touche humoristique face aux dangers présents. La rencontre entre Dek et Thia met en avant leur quête commune ainsi que leurs différences fondamentales.
Un ton satirique sous l’égide de Dan Trachtenberg
Dirigé par Dan Trachtenberg, ce nouvel opus réussit à intégrer plusieurs éléments du genre comique au milieu des scènes d’action violentes typiques des films PredatorLe film explore également les relations humaines – ou extraterrestres – avec un soupçon d’ironie dans ses dialogues multilingues où se mêlent l’anglais et le Predatorese. Trachtenberg est reconnu pour avoir déjà marqué la franchise avec Prey (2022)consolidant ainsi sa maîtrise du genre.
« Fanning sait exactement ajouter une aura légèrement Pollyanna à son synthétique… », a-t-on pu lire au sujet de sa performance qui oscille entre légèreté optimiste et menace palpable.
Un message sous-jacent
Avant le combat final tant attendu contre le boss ultime – avec une référence subtile aux xénomorphes –, Badlands introduit également un message moral suggérant qu’il y a une différence entre ceux que l’on choisit pour être nos alliés durant cette vie tumultueuse. Cette intrigue secondaire aboutit finalement à questionner non seulement la nature du combat mais aussi celle des amitiés nouées sur le chemin du danger.
En ressort une ambiance singulière où trône le frisson habituel des films Predator tout en y apportant une couleur innovante qui pourrait séduire aussi bien les adeptes que les nouveaux venus dans cet univers complexe, tout en laissant entrevoir la possibilité future d’explorer encore plus loin ces récits intergalactiques.