Le film « Sketch », prévu en salles le 6 août, propose une aventure familiale touchante où l’art devient un vecteur d’émotions. Réalisé par Seth Worley, il explore des thèmes de chagrin et de résilience à travers les yeux d’Amber, une jeune fille dont les dessins prennent vie.

- Le film « Sketch » mêle magie et émotions pour aborder le chagrin d'enfants.
- Il montre comment l'art peut exprimer mais ne guérit pas la douleur.
- Les créatures magiques illustrent la créativité tout en restant ancrées dans la réalité.
- Il invite à accepter le deuil plutôt qu'à le nier, avec une approche sincère et imaginative.
Une histoire d’émotions et de magie
« Sketch » est un film familial qui fusionne magie et émotions, offrant une introspection sur le chagrin à travers le regard d’une jeune protagoniste. Le long-métrage sortira dans les salles le 6 août prochain.
Bianca Belle incarne Amber, une fillette passionnée de dessin qui utilise son carnet pour exprimer ses sentiments. Lorsque ce dernier tombe dans un étang magique, ses dessins s’animent, propulsant Amber et son frère Jack (interprété par Kue Lawrence) dans une aventure inédite.
Thèmes profonds et réalistes
Les enfants vivent avec leur père, Taylor (Tony Hale), sous le poids du décès récent de leur mère. Cette perte a déclenché chez Amber un art plus tourmenté. À travers cette œuvre, le film illustre la mise en avant de la créativité comme moyen d’expression des émotions, tout en soulignant qu’elle ne peut pas résoudre entièrement leurs douleurs.
Seth Worley, l’écrivain et réalisateur du film, met en lumière comment les jeunes doivent faire face aux véritables problèmes émotionnels sans chercher à éviter la réalité. Les personnages abordent ces thèmes délicats « d’une manière simple et enfantine qui ne semble pas irréaliste ».
Un message encourageant face au chagrin
La dynamique entre Taylor et ses enfants est centrale : Jack cherche à maintenir l’harmonie familiale tandis qu’Amber désire donner libre cours à sa tristesse. La sœur de Taylor, Liz (D’Arcy Carden), lui rappelle qu’il cache non seulement son propre chagrin mais également celui de ses enfants.
Le film aborde également la tentation des enfants d’utiliser leurs nouvelles créatures magiques pour ramener leur mère disparue. Cependant, selon Worley, il serait irresponsable d’ignorer ou d’annuler complètement cette perte ; il propose plutôt une résolution narrative enrichissante qui encourage l’acceptation du chagrin plutôt que sa négation.
Des créations uniques
Worley maintient un mystère autour des créatures issues des dessins jusqu’à ce qu’elles apparaissent pleinement sur grand écran. Elles conservent « une texture papery comme les dessins d’Amber », apportant ainsi une originalité visuelle réjouissante au projet.
L’implication créative des personnages va au-delà des simples événements fantastiques ; Emily accompagne Jack et leur camarade Bowman (Kalon Cox) dans diverses solutions imaginatives pour dominer leurs défis avec humour chaque rencontre animée.
« Sketch » réussit à séduire tantôt par sa fantaisie que par la profondeur émotionnelle offerte si souvent manquante dans les films destinés aux enfants aujourd’hui. En proposant un regard sincère sur la façon dont nous pouvons gérer notre grief grâce à l’art et à la créativité personnels²³⁷⁵⁸,很Oùles spectateurs peuvent trouver écho aux expériences universelles partagées lors du merveilleux procès cathartique que représente ce récit cinématographique.
Fred Topel contribue ici en tant qu’écrivain spécialisé du divertissement basé à Los Angeles depuis plus deux décennies.