Des Canadiens expriment leur inquiétude face à une anomalie sur Google Maps qui pourrait signifier un intérêt des États-Unis pour le pays. Les commentaires de Donald Trump sur une possible annexion ont ravivé les craintes concernant l’identité canadienne. Google a précisé que cette situation résulte d’un terme technique, mais cela n’a pas apaisé les tensions croissantes entre les deux nations.
Une préoccupation grandissante autour de l’étiquetage des parcs canadiens
Des utilisateurs de Google Maps ont remarqué que certains parcs situés au Canada étaient mal étiquetés comme étant des « parcs d’État ». Rachel Deren, une résidente locale, a déclaré : « Je souhaite attirer l’attention sur cet affichage dégoûtant de l’oppression américaine sur notre culture et notre autonomie canadiennes. Cette révélation alarmante a troublé beaucoup de gens qui y voient une attaque contre notre identité canadienne. » Des parcs tels que le parc national Mont Robson ou encore le parc provincial Île Whaleboat se retrouvent ainsi en première ligne.
D’autres utilisateurs rapportent ces désignations incorrectes auprès du géant technologique, exprimant leur fierté d’être Canadiens malgré les tentatives perçues comme hostiles venant du sud. C’est dans ce contexte qu’un porte-parole de Google a expliqué : « Nous n’avons pas apporté de changements récents à la façon dont nous étiquetons les parcs au Canada – la grande majorité des ces zones disposent des mêmes intitulés depuis plusieurs années. Nous travaillons activement à mettre à jour ces étiquettes pour éviter toute confusion. »
L’impact d’une éventuelle annexion du Canada aux États-Unis
La possibilité que le Canada devienne un État américain remettrait en question non seulement la carte nord-américaine mais également son paysage politique. Sur le plan démographique, avec environ 42 millions d’habitants, il deviendrait alors l’État le plus peuplé du pays. Ce changement entraînerait nécessairement un ajustement du nombre de sièges au Congrès, obligeant à attribuer deux sénateurs supplémentaires ainsi qu’environ 55 sièges à la Chambre des représentants.
Canada serait devenu un atout majeur lors des élections présidentielles, éclipsant même l’importance actuelle des États charnières comme la Pennsylvanie ou le Wisconsin. Cependant, pour procéder à cette annexion, il faudrait obtenir une majorité claire au Congrès, nécessitant au moins 60 votes dans une chambre composée de 100 membres.
Les chances que le Canada refuse ce statut
Il est techniquement envisageable qu’un territoire ne soit pas contraint d’organiser un vote afin de rejoindre les États-Unis ; néanmoins, il est quasi certain que le Canada organiserait un référendum pour connaître la position des électeurs avant toute décision définitive. La réalité politique actuelle montre peu d’appétit parmi les Canadiens suite aux menaces tarifaires proférées par Trump – durant certains événements sportifs comme ceux liés à la NBA et NHL ; ils ont même commencé à siffler l’hymne national américain.
Le Premier ministre Justin Trudeau a été très clair là-dessus : « Cela ne se produira pas », réaffirmant sa détermination face aux rumeurs persistent quant à cette annexion potentielle.
L’engagement sérieux de Trump envers cette idée
S’agissant déjà du sujet dangereux relatif à cette acquisition présumée du pays voisin ; Trump aurait mentionné : « Si les choses étaient gérées correctement, cela deviendrait absolument certain qu’ils deviendraient un État ». Il soutiendrait aussi que être intégré aux États-Unis profiterait davantage aux Canadiens selon Forbes . Face à cela; Trudeau avertit également ses partenaires commerciaux sur le fait que ces idées excentriques sont bel et bien présentes et sérieuses .