A Haunting in Venice ambitionne d’atteindre les 12 millions de dollars au box-office local.
Le réalisateur britannique Kenneth Branagh porte pour la troisième fois à l’écran le détective Hercule Poirot, célèbre personnage d’Agatha Christie. Après avoir réalisé et interprété avec brio les adaptations de Meurtre sur l’Orient Express et Mort sur le Nil, Branagh revêt une fois de plus les deux casquettes pour A Haunting in Venice, le premier film de la série à s’aventurer dans le domaine de l’épouvante. Le film est prévu pour une sortie nationale ce week-end et aspire à conquérir la première place du box-office.
Concurrence serrée au box-office
C’est le signe que l’automne est bien installé quand deux films d’horreur se disputent la première place du box-office du week-end. Ainsi, selon les informations de Deadline, A Haunting in Venice devrait générer environ 12 millions de dollars au box-office national au cours de son week-end de lancement. Ce score le placerait en compétition directe avec The Nun II, qui a dominé le box-office le week-end précédent et pourrait cependant montrer un ralentissement lors de sa deuxième semaine.
Un démarrage autour de 12 millions de dollars pour A Haunting in Venice serait en phase avec la dernière adaptation de Christie par Branagh. En effet, Mort sur le Nil a généré 12,8 millions de dollars à son lancement l’année dernière, bien que le budget de production ait été bien supérieur. Toutefois, le film Meurtre sur L’Orient Express reste le bijou de la saga avec un week-end d’ouverture à 28,6 millions de dollars en 2017.
A Haunting in Venice, une rupture avec la série originale
A Haunting in Venice marquera la première incursion de Branagh dans les adaptations d’Hercule Poirot avec de substantiels écarts par rapport à l’œuvre originelle. Le film est une adaptation du roman Hallowe’en Party, les divergences entre les deux opus sont nombreuses.
“Les deux premiers se voulaient de fidèles adaptations des œuvres d’origine, toutes deux de grands succès littéraires. Ce nouvel opus se distingue nettement.”
“Dès le début, Michael Green souhaitait utiliser le thème de la fête d’Halloween comme tremplin pour quelque chose de différent”, poursuit Pritchard. “Il voulait établir un ton différent. Après avoir adapté ces premiers grands succès littéraires en films majeurs, il aspirait à sortir des sentiers battus. Il désirait surprendre le public.”
“C’est un film d’un genre très différent. Il contient des éléments d’horreur, des éléments de suspense. Il s’écarte également assez largement de l’histoire d’origine, tant en termes de scénario que de lieu”, ajoute Pritchard. “L’histoire originelle se déroule dans un village rural en Angleterre. Ici, l’action se situe à Venise. Le récit a subi des modifications significatives, mais au fond, il s’agit toujours d’un mystérieux meurtre, qui reste le cœur de l’histoire.”
A Haunting in Venice sera à l’affiche des salles de cinéma ce week-end.