Jon Stewart, ancien animateur du Daily Show, est revenu sur le plateau hier soir. L’occasion pour lui de s’exprimer sur les récents bruits entourant la santé de Donald Trump.

- Jon Stewart critique les rumeurs sur la santé de Trump avec humour.
- Il souligne que l'inquiétude dépasse sa condition physique et reflète une ambiance tendue autour du président.
- Stewart dénonce la fascination médiatique pour des détails physiques et le culte autour de Trump.
- Il évoque un avenir politique incertain, qualifiant la situation d'otage par le fragile ego de Trump.
Stewart a ouvert son émission avec des extraits de journalistes avançant des théories sur l’état de santé du président. Il a plaisanté : « Qu’est-ce que vous, les reporters, n’avez pas de frisson ! Cet homme ne peut pas prendre quelques jours pour des étiquettes R&R et une réduction du sein non chirurgicale sans que tout le monde ne tire soudainement les étiquettes des orteils ? »
Stewart souligne les problèmes physiques évoqués
Il a ensuite noté que même si « Trump n’est pas mort en fonction », il existe un certain malaise autour de sa santé. En visionnant d’autres clips, il a souligné divers problèmes physiques évoqués par ses commentateurs, tels que « ses chevilles enflées, ses mains meurtries et ses yeux grumeleux ».
Stewart ironise sur le jugement
Stewart a alors ironisé sur ce jugement : « Très bien, maintenant vous êtes juste méchant. « Il a des chevilles enflées. » Regardez ses putains d’yeux ! » Il a mis l’accent sur le fait que la préoccupation dépassait sa seule condition physique. Selon lui, chaque fois qu’un grand soutien se trouve à côté de Trump, il semble dire au revoir.
Stewart critique l’ambiance autour de Trump
« Une fois que vous commencez à le remarquer, vous commencez à voir vraiment toute l’ambiance autour de ce président comme un enfant très make-wish. Tous ceux qui se présentent à son bureau réalisent l’un de ses rêves », a-t-il déclaré.
Stewart mentionne des moments spécifiques
Parmi ces moments mentionnés par Stewart figurent Trump recevant un insigne honoraire du service des États-Unis ou encore certains partisans exigeant qu’il obtienne le prix Nobel de la paix.
Stewart aborde des sujets plus sérieux
Dans une note plus sérieuse mais toujours teintée d’humour noir, Stewart affirmait : « Hé, la bonne nouvelle : la Cour suprême soutient une action positive basée sur la race. La mauvaise nouvelle est que cette action vous expulse. Qu’est-ce que ça ? »
Stewart conclut son monologue
De son monologue satirique et critique envers l’état actuel du pays dirigé par Trump, Stewart conclut avec un clip où il se met en scène dans une ambiance dramatique : « Pour votre considération, une nation tenue en otage par le fragile ego d’un président enfant-bébé. Je ne sais pas s’il meurt. Il est étrangement gonflé. Nous sommes piégés pendant au moins trois ans supplémentaires dans cette zone du crépuscule ».
Les propos incisifs et poignant expriment l’inquiétude croissante tant pour la santé physique du président que pour celles des institutions américaines sous son administration.