Un juge fédéral de Manhattan a clos le procès pour extorsion et diffamation de 400 millions de dollars intenté par Justin Baldoni contre Blake Lively et Ryan Reynolds, ainsi que les poursuites de Baldoni contre le New York Times. Ce litige faisait suite à des conflits concernant la production du film « Ça se termine avec nous » prévu pour 2024.

- Le procès de Justin Baldoni contre Blake Lively et Ryan Reynolds a été clos pour dépassement de délai.
- Baldoni doit encore faire face à une plainte pour harcèlement sexuel déposée par Lively.
- Le litige avec le New York Times a été rejeté, car aucune diffamation n'a été prouvée.
- Les enjeux juridiques reflètent des tensions dans l'industrie cinématographique actuelle.
Les motifs du rejet du procès
Dans une ordonnance signée vendredi, le juge Lewis Liman a indiqué que Baldoni et Wayfarer Studios avaient dépassé le délai pour soumettre une plainte modifiée, après que leur dossier ait été rejeté en juin dernier. Le juge a précisé que les plaignants n’avaient pas répondu à l’ordre du tribunal datant du 17 octobre demandant des justifications sur la raison pour laquelle un jugement final ne devrait pas être rendu. Les représentants de Baldoni n’ont pas commenté cette décision.
L’affaire de harcèlement sexuel toujours en cours
Baldoni fait également face à un procès pour harcèlement sexuel intenté par Blake Lively, déposé devant un tribunal fédéral le 31 décembre. Dans cette plainte, Lively décrit avoir subi un harcèlement « inquiétant » pendant la production, ajoutant qu’il y avait eu des représailles visant à nuire à sa crédibilité. Elle rappelle notamment un incident lors d’une danse lente où Baldoni aurait porté atteinte à son espace personnel tout en improvisant une scène inappropriée. Lively révèle aussi que Baldoni souhaitait intégrer dans le script une scène sexuelle graphique entre leurs personnages lors de leur nuit de noces, ainsi qu’une question intrusive sur sa vie intime avec son mari.
Les embrouilles médiatiques autour du New York Times
Par ailleurs, Justin Baldoni avait initialement poursuivi le New York Times en diffamation après la publication d’un article qui évoquait la plainte préliminaire déposée par Lively contre lui auprès du Département des droits civiques californien. En réponse aux accusations portées par Lively, Baldoni avait déposé une contre-attaque dans laquelle il réclame 400 millions de dollars devant le tribunal fédéral. Le juge Liman a précédemment expliqué ce rejet en affirmant qu’aucune diffamation n’avait été établie car les déclarations litigieuses étaient protégées dans le cadre d’une plainte officielle. Les avocats représentant Lively et Reynolds ont accueilli positivement cette décision.
Réactions officielles
Le porte-parole Charlie Stadtlander a déclaré : « Nous sommes reconnaissants envers le tribunal d’avoir considéré le procès pour ce qu’il était : une tentative infondée d’étouffer les reportages honnêtes ». Il souligne ainsi l’importance des démarches journalistiques équitables abordant des histoires publiques importantes. Durant ses propres interventions judiciaires relatives à cette affaire, Ryan Reynolds a soutenu qu’il devait pouvoir exprimer son opinion sans être attaqué en justice simplement parce qu’il traite quelqu’un perçu comme un prédateur. Ces différents rebondissements soulignent les tensions croissantes autour des productions cinématographiques modernes et mettent en lumière les défis posés aux relations professionnelles au sein d’Hollywood.