Les enseignants des bases militaires américaines à l’étranger confrontés à des difficultés financières en raison de la fermeture du gouvernement

- Les enseignants à l’étranger ne sont pas payés pendant la fermeture du gouvernement.
- Ils continuent de travailler sans recevoir de salaire.
- Leurs difficultés financières affectent leur capacité à acheter des fournitures et payer leur loyer.
- La situation pourrait avoir des conséquences durables sur l’éducation et le bien-être des personnels.
Les enseignants et le personnel de soutien sur les bases militaires américaines à l’étranger subissent les conséquences d’une fermeture prolongée du gouvernement. Alors que plus de 14 000 travailleurs qui font fonctionner ces installations ne perçoivent aucun salaire, ceux qui enseignent aux enfants des membres de l’armée sont particulièrement touchés par cette situation.
Des salaires suspendus pour le personnel éducatif
mettant en lumière leur lutte pour expliquer leur situation financière précaire à leurs propriétaires européens.
Cathy Indresano, présidente de la Fédération des enseignants d’outre-mer, a déclaré : <> Cette dynamique montre que ces travailleurs continuent d’exercer leurs fonctions tout en étant perdus dans les limbes bureaucratiques liées à la fermeture.
Des effets dévastateurs sur le quotidien
Le chef des opérations de communication du DoDEA, Jessica Tackaberry, a reconnu les difficultés rencontrées par ces personnels : <>. Des enseignant.e.s témoignent également être contraint.e.s d’expliquer aux habitants locaux pourquoi ils ne peuvent pas payer leur loyer ou leurs factures.
Desiree, enseignant depuis environ 11 ans en dehors des États-Unis, s’est dit incapable de payer son premier mois de loyer suite au gel salarial : <>. De plus, certains employés ont signalé qu’ils n’ont pas pu prendre un second emploi pour compenser leur perte financière.
Des ressources pédagogiques menacées
Les répercussions vont au-delà des finances personnelles ; elles affectent directement l’enseignement intra-classe, mettant potentiellement en péril le matériel nécessaire au bon fonctionnement pédagogique. Un enseignant a expliqué que son équipe se retrouve souvent sans argent pour acheter des collations pour les élèves ou fournir les matériels scolaires essentiels. Il a même mentionné : <>.
James, un autre enseignant expérimenté ayant vécu plusieurs fermetures précédentes mais jamais avec une suspension salariale telle qu’actuellement indiquée qu’il y avait une surprise mais aussi beaucoup de sympathie parmi ses amis locaux face à sa situation difficile.
Cette crise met donc non seulement en avant un enjeu financier vital pour ceux qui encadrent l’éducation militaire mais souligne aussi comment ce groupe spécifique demeure largement ignoré durant cette fermeture gouvernementale prolongée. Les implications pourraient durer longtemps après que cette crise immédiate aura été résolue.