La série « The Umbrella Academy » a connu une chute significative de qualité au fil de ses saisons, notamment avec une saison 3 jugée décevante par les fans et les critiques. La suite, la saison 4, n’a pas réussi à redresser la barre, laissant présager un avenir incertain pour l’univers des super-héros atypiques.

- La qualité de la série a décliné après deux saisons prometteuses.
- Les changements narratifs et la transition de personnage ont été mal gérés.
- Les contraintes économiques ont affecté l'écriture et la réalisation.
- La saison 4 a intensifié le déclin avec une réception critique et publique faible.
Une première moitié prometteuse qui s’essouffle
Lancée en 2019, « The Umbrella Academy » a bousculé le genre des super-héros en mélangeant humour noir et émotions sincères autour d’une famille dysfonctionnelle dotée de pouvoirs extraordinaires. Après deux premières saisons saluées par les critiques et le public, la troisième saison a révélé les premiers signes d’essoufflement.
La présentation de la Sparrow Academy, nouvelle famille aux pouvoirs surhumains, était censée dynamiser l’intrigue dès le premier épisode. Cependant, l’exécution laisse à désirer : « Ces nouveaux personnages se sentaient creux », a souligné un observateur. Les scénaristes ont tenté de jongler avec trop de fils narratifs sans vraiment développer chaque personnage ; certains changements, comme celui du look du personnage Ben (interprété par Justin H. Min), sont apparus brusques et sans justification solide.
Des choix complexes mal amenés
Un tournant majeur fut également la transition du personnage Vanya, devenu Viktor, qui reflète celle de l’acteur Elliot Page dans la vie réelle. Bien que cette décision soit importante sur le plan sociétal, sa mise en œuvre dans la série manquait d’aisance : elle semblait artificielle et précipitée.
Malgré quelques moments musicaux mémorables, comme une scène inspirée de « Footloose », , les bandes sonores n’ont pas atteint l’impact des précédentes saisons. De même, les effets visuels ont souffert d’un manque d’attention. Ce décalage global est illustré par un score critique encore positif (91%) sur Rotten Tomatoes, contre une approbation populaire tombée à seulement 54%.
Les complications économiques influencent la création
Divers facteurs expliquent cette débâcle créative. En raison des contraintes liées à la pandémiebudgets restreints et ajustements nécessaires ont perturbé le processus d’écriture : « D’un écriture vive [la série] est devenue un gâchis », constate un analyste du secteur. Des personnages centraux tels qu’Allison (jouée par Emmy Raver-Lampman) ou Luther (autrefois interprété par Tom Hopper) sont quasi absents au profit de nouveaux venus qui ajoutent à la confusion narrative.
Alors que plusieurs épisodes peinaient à suivre un rythme cohérent, alternant entre lenteurs incontrôlées et précipitations inopinées, leur coeur émotionnel s’est progressivement effondré.
Une chute inattendue dans une dernière saison chaotique
La quatrième saison devait apporter un regain d’énergie mais a plutôt amplifié ceux qui regrettent déjà ce déclin vertigineux. Avec seulement 56% des critiques favorables et une approbation publique chutant à battle19%» ), il devient clair que quelque chose ne va pas au sein de cet univers fantastique.
L’humour perdu se transforme en absurdité avec certaines blagues exagérées; on voit apparaître des éléments étranges comme cette obsession pour “Baby Shark”. Par ailleurs, des erreurs notables dans la continuité témoignent du manque d’attention aux détails pendant le tournage.
Dans cet océan où se mêlent espoirs sacrifiés et questionnements persistants posés par cette cadence tranchante, fermera-t-on véritablement ce chapitre ? Il semble évident que même les idées novatrices nécessitent solidité exécutive ; sans quoi elles pourraient bien devenir qu’un souvenir égaré entre ombres parmi celles qui furent conçues avec soin auparavant».