Chômage : la hausse persistante des taux d’intérêt impacte le marché immobilier américain

- De nombreuses maisons neuves restent invendues, un record depuis la Grande Récession.
- Les ventes de nouvelles maisons ont chuté de 8,2% en un an, avec un marché saturé.
- Les taux d’intérêt élevés et l’inflation freinent les transactions immobilières.
- Les propriétaires hésitent à vendre, craignant des prix plus élevés pour leurs futurs achats.
D’après les récentes données du recensement américain et du Département américain du logement et du développement urbain, juillet 2025 a enregistré un total de 121 000 nouvelles maisons non vendues, un niveau inédit depuis la Grande Récession. Cette stagnation s’explique par une diminution de 8,2% des ventes de nouvelles maisons unifamiliales sur l’année.
En juillet dernier, le nombre de maisons nouvellement construites en attente d’acheteurs a atteint son plus haut niveau depuis 2009. Cela représente une hausse par rapport aux 103 000 unités disponibles en juillet 2024. Les ventes ont chuté à 652 000 unités pour cette même période, signalant une détérioration notable selon les données fournies par le Bureau du recensement et du HUD. De plus, moins de maisons ont été vendues au cours de l’année passée que lors de chacune des années depuis 1995, comme mentionné par la National Association of Realtors.
Les raisons derrière ce ralentissement sont multiples. Avant l’élection présidentielle de Donald Trump en 2024, il était prévu que l’inflation et les taux d’intérêt baissent afin d’encourager les transactions immobilières. Cependant, les politiques économiques actuelles se traduisent toujours par des taux élevés qui affectent le moral des consommateurs.
L’indice de sentiment d’achat de foyer (HPSI) publié par Fannie Mae a révélé, en février dernier, une chute alarmante dans la confiance des acheteurs potentiels due aux préoccupations quant aux taux hypothécaires élevés. Cinq composantes sur six ont enregistré une baisse supplémentaire en juin concernant l’emploi, le coût croissant des prêts ou encore le prix médian des maisons.
Ce contexte incite également certains propriétaires à ne pas vendre leurs biens existants prématurément dans ce qu’on appelle « effet de verrouillage », car ils craignent devoir acheter à des tarifs plus élevés malgré la médiane actuelle descendue à 403 800 $, un fléchissement vertigineux de 5,9% sur un an.
Ce contexte incite également certains propriétaires à ne pas vendre leurs biens existants prématurément dans ce qu’on appelle « effet de verrouillage », car ils craignent devoir acheter à des tarifs plus élevés malgré la médiane actuelle descendue à 403 800 €, un fléchissement vertigineux de 5,9% sur un an.
Stagnation des ventes
Le nombre de maisons non vendues a atteint un niveau record.
Taux d’intérêt élevés
Les taux d’intérêt élevés affectent le moral des consommateurs.
Chute du sentiment d’achat
La confiance des acheteurs potentiels a diminué.
Effet de verrouillage
Certains propriétaires ne vendent pas leurs biens.