Romeo Santos est à la fois un innovateur Bachata et un fier traditionaliste sur'Formula Vol. 3' – Pierre roulante

Lorsque Romeo Santos est devenu le premier artiste latino à vendre deux spectacles consécutifs au Yankees Stadium en 2014, il était clair qu’il était une pressure avec laquelle il fallait compter. Depuis son adolescence dans le groupe new-yorkais Aventura, le jeune falsetto et le move séduisant du chanteur ont contribué à porter le design and style dominicain vieux de plusieurs décennies à de nouveaux sommets au fil des ans. Le genre, qui a ses racines dans les barrios afro-dominicains, a été tourné en dérision par les élites nationales dans le passé, mais Santos est devenu une feeling et a amené la musique à un community plus jeune tout en élargissant sa portée mondiale. Et le roi de la bachata est resté enraciné dans la tradition – même s’il a poussé des stars de la pop comme Drake et Usher (qui sont tous deux apparus sur les albums de Santos) à se croiser avec lui.

Le troisième volet de la série System de Santos continue on de montrer sa voix douce et persuasive et ses côtelettes vocales polyvalentes alors qu’il examine facilement un mélange diversifié de genres. Sur “Siri”, avec le nouveau venu du reggaeton dominicain Chris Lebron, il plonge dans Afrobeats, et sur “Me Extraño”, il rejoint la star mexicaine Christian Nodal pour un mariachi déchirant. Il invite également quatre grands noms du merengue – Toño Rosario, Fernando Villalona, ​​Rubby Perez et Ramón Orlando – pour l’amusant et optimiste “15 500 Noches”.

Santos met toujours en lumière d’autres stars sans diluer sa propre musique. Rosalía vient pour le “El Pañuelo” imprégné de flamenco. Pendant ce temps, le «Sin Fin» bilingue, mettant en vedette Justin Timberlake, reste sûr sur le approach sonore avec une ambiance traditionnelle mais pop. D’autres chansons ajoutent des touches ingénieuses : « Sexo con Ropa », une fusion de property tropicale et de bachata, mélange les deux variations pour créer une piste de danse sexy. Même s’il fait venir de grands noms, il élève également des artistes moins connus, comme le chanteur dominicain Luis Miguel del Amargue. Malheureusement, il y a une omission évidente : un manque de chanteuses dominicaines de bachata, une lacune des précédents albums de Santos également. Certains fans pourraient également remettre en question les paroles hyperboliques de “Suegra”, sur le fait de vouloir se débarrasser d’une belle-mère tenace, qui sont si effrontées qu’elles peuvent être inquiétantes.

Au cœur de la Formule Vol. 3 est la loyauté inébranlable de Santos envers la bachata. Il ramène toujours le genre à la maison, rendant hommage au fashion parlant jerga du pays afro-caribéen et à la longue custom de la musique dominicaine d’el amargue, ou “l’amour amer”. Il joue le rôle d’un homme qui se noie dans l’alcool et le chagrin sur “Bebo” et chante sur une relation à distance dans “Ciudadana”. Sa narration captivante atteint son apogée avec des moments forts tels que “RIP”, où il se penche sur l’argot dominicain avec le style d’intensité fervente que seul un véritable artiste area peut atteindre. Alors que des chanteurs espagnols tels que Rosalía et C. Tangana se sont tournés vers la bachata pour créer des succès mondiaux, la musique résolument barrio et campo de Santos sera ressentie comme une justification pour ses fidèles supporters.

Romeo Santos est à la fois un innovateur Bachata et un fier traditionaliste sur'Formula Vol. 3' – Pierre roulante

Il termine l’album avec un rare minute d’introspection sur “Nirvana”. Sur un rythme de growth-bap à l’ancienne, il abandonne son personnage d’amant pour avoir une discussion avec Dieu, demandant humblement une explication aux douleurs du monde et à ses propres pertes. Il fait également un clin d’œil aux attaques moralisatrices contre ses collègues artistes Latinx Tokischa et Anuel AA, et dénonce la récente fusillade de masse à Uvalde, au Texas. Le morceau se termine par une sorte de résolution, offrant un aperçu pédagogique mais sincère du cœur des chanteurs. De cette façon, Formula Vol. 3, montre l’évolution artistique et personnelle de Santos tout en offrant à ses supporters les hymnes au cœur brisé dont ils rêvent.