Smokey Robinson, célèbre musicien de Motown, a déposé une plainte croisée de 500 millions d’euros pour diffamation contre quatre anciennes femmes de ménage qui l’accusent d’agression sexuelle et de viol.

- Smokey Robinson a déposé une plainte pour 500 millions d'euros contre ses anciennes employées.
- Il accuse ces femmes de conspirer pour nuire à sa réputation.
- Robinson qualifie les plaignantes de profondes avares et de profondes inconnues.
- Une inquiétude est soulevée concernant les commentaires d'un avocat lors d'une conférence de presse.
Une plainte croisée massive
Le 6 mai dernier, Smokey Robinson, âgé de 85 ans, a annoncé avoir déposé une plainte contre ses anciennes employées qui l’accusent d’harcèlement sexuel et de viol. En réponse à ces accusations sérieuses, il réclame 500 millions d’euros en dommages-intérêts pour diffamation. Dans cette nouvelle procédure judiciaire, il affirme que les plaignantes ont conspiré avec leur avocat pour faire des « déclarations calomnieuses » afin d’extorquer de l’argent.
Célébration familiale troublée
Selon la plainte introduite par Robinson, il aurait traité les femmes « comme une famille élargie » durant leur emploi. Il explique qu’il leur avait offert divers avantages matériels comme des paiements pour le travail dentaire, des vêtements ou même une voiture dans certains cas.
Robinson qualifie les plaignantes de « profondes avares », déclarant : « Les profondeurs de l’avarice et de la cupidité des plaignants ne connaissent pas de limites ». Il ajoute que pendant que lui et sa femme faisaient preuve d’une grande générosité envers elles, celles-ci élaboreraient un plan pour nuire à sa réputation.
Incident médiatique contesté
La plainte met également en cause John W. Harris, l’avocat représentant les plaignantes. Une inquiétude majeure soulevée concerne les commentaires faits lors d’une conférence presse où Harris aurait déclaré que Smokey Robinson est « un violeur en série et malade ». Dans ce contexte, il est avancé que si les plaignants avaient le droit de s’exprimer au cours du procès légalement prévu, ils n’auraient pas le droit selon Robinson « de le faire dans des conférences de presse gratuites. »
Des preuves conflictuelles
Robinson fait état dans son dossier judiciaire que l’un des deux employés a effacé des échanges textuels sur le téléphone portable appartenant à sa femme Frances Robinson. Malgré cela, quelques messages échangés sont présentés en preuve : notamment une invitation à un dîner ou un message souhaitant un bon anniversaire avec bénédictions.
Robinson souligne également la nécessité d’identifier correctement ses accusatrices plutôt qu’à travers des pseudonymes tels que Jane Doe, argumentant qu’elles comptent parmi ses anciennes employées et sont donc identifiables.
Accusations lourdes mais non crédibles ?
Les plaintes initiales datent du 6 mai 2023, où quatre femmes affirment avoir subi violences sexuelles lorsque travaillant chez lui entre Las Vegas et Los Angeles depuis 2007. Leur demande porte sur 50 millions d’euros, incluant allégations graves telles qu’agression sexuelle ou violence domestique.
John W. Harris quant à lui a défendu ces plaintes devant les médias en affirmant qu’« aucune somme d’argent ne peut compenser ces femmes », révélant la force émotionnelle derrière leurs accusations tout en désignant la gravité présumée du comportement attribué à Robinson.
Cette affaire soulève ainsi plusieurs questions sur la dynamique entre célébrités reconnues et personnes en position vulnérable ainsi que la manipulation potentielle au sein du système juridique américain.