Marie Leroy
A déclaré le représentant américain de l’île, même si Washington cherche à réduire sa dépendance à l’égard de partenaires étrangers pour les semi-conducteurs.
Hsiao Bi-Khim, le principal émissaire du gouvernement taïwanais aux États-Unis, a déclaré que la décision de Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. de construire des installations de fabrication de puces aux États-Unis est un « effort important pour consolider davantage les chaînes d’approvisionnement sûres et stables ».
“Il nous a fallu des décennies pour construire l’écosystème qui favorise un environnement propice à une production très compétitive de puces semi-conductrices.”
« Pour l’instant, nous ne voyons personne remplacer les capacités que Taiwan a construites au fil des années », a-t-elle déclaré.
TSMC, le premier fabricant mondial de puces, s’est engagé à construire une usine de 12 milliards de dollars en Arizona dans le but de fabriquer des semi-conducteurs haut de gamme sur le sol américain d’ici fin 2024. Mais cela a été repoussé à 2025 en raison des inquiétudes concernant les coûts élevés et l’absence d’un main d’œuvre qualifiée.
Taiwan a cherché à maintenir ses relations solides avec les États-Unis tout en veillant à ce que sa place de premier fabricant mondial de puces de pointe reste incontestée. Cela s’avère crucial dans un contexte de tensions croissantes avec la Chine, qui revendique la souveraineté sur l’île.
Hsiao a déclaré que la Chine renforçait sa présence militaire dans la région et tentait d’utiliser ces forces de « manière coercitive ».
« L’intimidation qui vise à isoler Taiwan est quelque chose contre lequel nous devons constamment nous battre pour lutter », a déclaré Hsiao. « Nous n’avons pas l’intention de perturber le statu quo. Je pense que notre objectif est de nous assurer d’avoir suffisamment d’amis pour que le peuple taïwanais ne soit pas seul face aux défis qui pèsent sur notre démocratie et sur notre existence.
