Trump menace la Russie de sanctions sévères si aucun nouvel accord n’est conclu

La Russie a réagi aux pourparlers de paix entre les États-Unis et l’Ukraine, alors que le conflit perdure depuis février 2022. Les conversations en Arabie saoudite ont duré huit heures et ont évoqué un cessez-le-feu de 30 jours, malgré une séparation entre les négociations américaines et russes. Sergey Lavrov a exprimé que la Russie se sent exclue des discussions concernant ses intérêts.

La Russie répond aux dialogues de paix avec méfiance

L’Ukraine et les États-Unis se sont réunis pour envisager un cessez-le-feu avec la Russie, dans le but d’apporter une partie de paix à cette guerre dévastatrice qui dure depuis maintenant trois ans. Les discussions en Arabie saoudite sont perçues comme un *élan positif* par rapport aux précédentes tentatives menées par Volodymyr Zelenskyy et Donald Trump à la Maison Blanche le mois dernier.

Les deux nations ont formulé des espoirs concernant l’établissement d’un **cessez-le-feu temporaire de 30 jours**, tout en précisant qu’une non-acceptation pourrait entraîner des conséquences «dévastatrices» pour la Russie, selon les dires du président américain.

Trump menace la Russie de sanctions sévères si aucun nouvel accord n’est conclu

Sergey Lavrov souligne l’exclusion russe des négociations

S’exprimant au sujet des réunions récentes, le ministre des Affaires étrangères russe, Sergey Lavrov, a noté que « personne ne nous parle ». Il poursuit : « Ils continuent de dire : ‹ Rien sur l’Ukraine sans Ukraine › mais ils font tout sur la Russie sans la Russie. » Cette déclaration illustre la frustration croissante au sein du gouvernement russe face aux décisions prises sans leur participation.

De plus, Lavrov a insisté sur le fait que son pays ne signerait aucun accord pouvant compromettre la vie ou la sécurité du peuple russe. Ce point soulève des inquiétudes quant à l’avenir d’éventuels accords entre les belligérants.

Poutine réclame une reconnaissance internationale de la Crimée

Vladimir Poutine souhaite également voir une reconnaissance internationale concernant la Crimée, territoire disputé qui faisait autrefois partie de l’Union soviétique. Selon certaines informations, cela aurait été mentionné dans une liste officielle qu’il a récemment transmise aux États-Unis.Cela contredit ainsi les affirmations selon lesquelles la Russie n’a pas été impliquée dans ces démarches diplomatiques en cours entre Washington et Kiev.

L’avenir incertain d’un accord potentiel

Apercevant vers un avenir incertain, il faut rappeler que les discussions antérieures avec l’administration Biden s’étaient soldées par un échec retentissant avant que ne débute l’invasion militaire de l’Ukraine en février 2022.Ainsi, face à toutes ces tensions persistantes, il est délicat d’évaluer engagément si Poutine sera prêt à accepter un éventuel cessez-le-feu tant souhaité.