Je vis en Norvège avec mes enfants. La garde des deux coûte 420 $, et je reçois une aide de 350 $ par mois.

La vie d’une famille expatriée en Norvège : entre bien-être et soins de qualité

Je vis en Norvège avec mes enfants. La garde des deux coûte 420 $, et je reçois une aide de 350 $ par mois

  • La vie en Norvège offre un cadre de vie agréable et des services de qualité.
  • Le système de congé parental favorise l’équilibre familial et la participation des deux parents.
  • Les enfants bénéficient d'une éducation diversifiée à coût élevé mais accessible.
  • Les soins médicaux sont performants, avec une approche naturelle et attentive malgré des impôts élevés.

Monica Virga Alborno, ingénieure originaire du New Jersey, vit en Norvège avec ses deux enfants âgés de 2 et 4 ans. Installée dans ce pays scandinave pour des raisons professionnelles, elle évoque un cadre de vie exceptionnel ainsi que les nombreux avantages liés à la parentalité.

Un cadre idyllique

Monica Virga Alborno explique avoir déménagé en Norvège grâce à son entreprise. Elle partage que cette expérience fut une surprise enchantée pour elle et son mari Ziad, qui souhaitait vivre dans un endroit vibrant nature. En effet, leur habitation se trouve « environ 20 minutes (en ferry et en bus) » des fjords norvégiens. L’appartement familial est spacieux et comporte « 5 chambres, 3 salles de bains » ainsi qu’un jardin fruitier.

Le congé parental novateur

L’un des plus grands atouts de vivre en Norvège réside dans le système de congé parental. La législation offre aux mères comme aux pères un congé bienveillant – Monica a bénéficié « d’environ neuf mois de congé payé », tandis que Ziad a eu « environ quatre mois ». Ce système prévoit que chaque parent prenne le relai successivement afin d’encourager une répartition équilibrée des tâches domestiques. Monica souligne : « Cette politique se traduit par plus de mamans de retour au travail et d’un meilleur équilibre dans le ménage ».

Une éducation enrichissante

Les enfants de Monica sont inscrits à Barnehage, une garderie publique unique qui mixe l’école forestière et l’éducation Montessori. Pour un coût total d’« 420 $ par semaine pour les deux enfants », ils bénéficient d’une éducation diversifiée où ils apprennent à naviguer par tous les temps tout en acquérant la langue norvégienne.

Des soins médicaux accessibles

Concernant les maternités, la naissances sont perçues comme des événements naturels plutôt que médicaux. Au cours de ses grossesses, Monica a bénéficié d’un suivi médical adapté durant lequel on ne lui avait accordé qu’une douzaine de visites sur toute la période : « La grossesse et la naissance ont été traitées comme des processus naturels ». Cette approche apaisante est également présente lors des soins hospitaliers post-accouchement où Monica a été suivie avec attention après une césarienne.

L’excellence du système médical norvégien est mise en évidence lorsque sa fille doit être hospitalisée suite à un virus traité par une équipe médicale dédiée jour et nuit. Dans ces moments difficiles, il y avait même des initiatives récréatives telles que « des clowns à vélo » pour divertir les jeunes patients.

Impôts élevés mais bénéfices visibles

Malgré ce niveau élevé de services publics financés par l’impôt – jusqu’à 38% du revenu annuel –, Monica n’hésite pas à souligner les retombées positives sur leur quotidien : « Je peux voir l’avantage direct de mon argent d’impôt sur ma qualité de vie ». Son témoignage fait écho au débat autour des taxes élevées souvent critiquées mais qui viennent soutenir directement le niveau élevé des services publics offerts aux citoyens.

En somme, le récit personnel établi par Monica Virga Alborno témoigne non seulement de l’épanouissement offert aux parents expatriés en Norvège mais aussi du modèle social vertueux auquel aspirent beaucoup pays européens contemporains envers leurs systèmes familiaux et éducatifs.

Passionné de sport et grand fan de la NBA je m’intéresse autant aux grands événements internationaux qu’aux histoires humaines qui se jouent en coulisses. Curieux et amateur de voyages, j’aime transmettre l’énergie et les émotions qui font vibrer le monde du sport.