Après dix ans chez Google, j'ai choisi de créer ma startup d'IA à Tokyo pour réaliser davantage qu'à Silicon Valley

Jad Tarifi : de Google à Integral AI, un parcours entre IA et robotique

Après dix ans chez Google, j’ai choisi de créer ma startup d’IA à Tokyo pour réaliser davantage qu’à Silicon Valley

Jad Tarifi, ancien membre clé de Google dans le domaine de l’IA, a fondé sa propre startup, Integral AI, après avoir déménagé au Japon. Cet entrepreneur évoque son expérience chez Google et son ambition d’allier intelligence artificielle et robotique.

Un parcours riche chez Google

À 42 ans, Jad Tarifi a intégré Google en 2012, où il est resté jusqu’en 2021. Pendant près d’une décennie, il a fait partie de la première équipe dédiée à l’IA générative au sein du géant technologique. Son expertise s’est développée autour des technologies innovantes comme le transformateur.

Dans une conversation avec nous, Tarifi explique : « Mon objectif. est d’utiliser l’IA pour avoir un impact positif sur le monde ». Travaillant sous la houlette de Google, il souligne que cette expérience lui a appris à créer un environnement stimulant pour ses équipes.

Déménagement au Japon

Pour mieux explorer ses intérêts en matière de robotique, Tarifi a convaincu son employeur de le relocaliser dans les bureaux de Tokyo en 2020, une initiative qui lui a permis d’approfondir sa connaissance du marché japonais. Il note que « cela remonte à mon intérêt. pour l’application de l’IA à la robotique ».

Le choix du Japon n’est pas anodin ; ce pays est reconnu comme le leader mondial dans ce secteur. Fortivement influencé par cet écosystème dynamique durant son année au Japon, Tarifi s’est immergé dans la culture locale afin de maîtriser la langue : « Aujourd’hui je me sens à l’aise pour parler aux gens que je rencontre dans la rue ».

Création d’Integral AI

En 2021, après une absence prolongée des États-Unis marquée par cette immersion japonaise enrichissante, il fonde sa startup Integral AI, dédiée à concevoir des systèmes capables de contrôler des robots et véhicules autonomes.

Tarifi reconnait les défis administratifs qu’il doit affronter au Japon : « J’ai mis trois mois pour ouvrir le compte bancaire. », soulignant ainsi certaines rigidités des processus japonais comparés aux États-Unis. Cependant, malgré ces contraintes « —»« ces inefficacités sont un petit prix à payer »—» pour accéder aux avantages du marché industriel nippon.

Une vision duale entre cultures

L’expérience japonaise offre également une perspective différente sur la création produit. Selon Tarifi « Aux États-Unis. on agit vite et on casse les choses », tandis qu’au Japon « vous êtes obligé de penser petit ». Ce contraste met en avant non seulement la rapidité mais aussi une approche plus systématique axée sur la durabilité.

Pour ceux intéressés par une carrière technologique internationale alliant travail collectif et innovation rapide » Si vous souhaitez accélérer votre carrière technologique. « conclut-il » la Silicon Valley devrait toujours être votre objectif principal «.

Tarifi incarne ainsi cette transition unique entre deux mondes majeurs : celui grandeur nature des startups américaines face aux précautions orientées vers l’harmonie typiquement japonaises.

Passionné de sport et grand fan de la NBA je m’intéresse autant aux grands événements internationaux qu’aux histoires humaines qui se jouent en coulisses. Curieux et amateur de voyages, j’aime transmettre l’énergie et les émotions qui font vibrer le monde du sport.