Le film « Salò, ou les 120 jours de Sodome », réalisé par Pier Paolo Pasolini en 1975, est l’une des œuvres les plus controversées et débattues de l’histoire du cinéma. Ce long-métrage, basé sur le livre du marquis de Sade, aborde des thèmes sombres tels que la torture et le viol. Interdit dans de nombreux pays à sa sortie, il continue d’attiser les passions même plusieurs décennies plus tard.
Salò aborde des sujets tabous avec une intensité graphique
Intitulé **« Salò, ou les 120 jours de Sodome »**, ce film se concentre sur quatre hommes italiens qui kidnappent dix-neuf adolescents et les enferment dans une vaste demeure. Pendant plusieurs mois, ces jeunes subissent des tortures horribles caractérisées par une violence graphique extrême et des abus sexuels.
Cette œuvre s’inspire d’un livre controversé écrit par le marquis de Sade pendant son incarcération en 1785. En raison de ses représentations explicites de la cruauté humaine et de l’immoralité, le film a été prohibé immédiatement après sa sortie dans plusieurs pays comme l’Italie, la Finlande ou encore l’Allemagne de l’Ouest.
Les restrictions légales autour du film témoignent d’un choc culturel
Lorsqu’il sort en France en 1975, le British Board of Film Censors (BBFC) refuse également sa diffusion au Royaume-Uni un an plus tard. Cependant, en 2000, une version non coupée obtient finalement une autorisation pour être projetée au cinéma et diffusée sur vidéo au Royaume-Uni.
Bien qu’il ne soit pas interdit aux États-Unis ni au Canada,, il a tout de même fait face à des restrictions spécifiques dans certaines régions comme l’Ontario. En Australie aussi, après quelques débats passionnés concernant son contenu choquant, le film a enfin reçu une classification R18+ pour permettre sa projection publique.