Dans le dernier épisode de son émission The Daily Show, Jon Stewart a vivement critiqué Donald Trump pour avoir accepté un jet de luxe d’une valeur de 400 millions de dollars offert par la famille royale du Qatar.

- Jon Stewart critique Donald Trump pour avoir accepté un jet privé de valeur 400 millions de dollars.
- Stewart s'interroge sur l'utilisation future de cet avion.
- Il moque le luxe du jet, en soulignant ses commodités.
- Stewart remet en question les motivations derrière ce cadeau.
Stewart critique l’acceptation du cadeau
Stewart a abordé l’utilisation prévue de cet avion, qui serait conservé par Trump pendant son mandat présidentiel avant d’être transféré à la Trump Presidential Library Foundation. En évoquant cette situation, il a déclaré : « Quoi ? Le Qatar nous donne un avion que Trump peut garder ? Il est comme l’Oprah inversé. Je reçois un jet ! Et c’est tout. Je reçois un jet. Pour ma bibliothèque ! Pourquoi sa bibliothèque a besoin d’un jet ? »
Le luxe du jet
Il est ensuite revenu sur le luxe extravagant du jet, mentionnant ses commodités comme « neuf salles de bains et la plus grande chambre du ciel ». Avec humour, Stewart a commenté : « Holy merde. Ce n’est pas un avion. C’est un palais de baise volant » et suggéré qu’il aurait des réserves quant à l’entretien intérieur.
Motivations et confiance
Stewart n’a pas hésité à exprimer son scepticisme vis-à-vis des motivations derrière ce cadeau, se moquant du fait que le Qatar serait jugé digne de confiance contrairement aux autres alliés démocratiques d’Amérique : « Mais bon, c’est un jet du Qatar. Nous pouvons leur faire confiance. Ils ne sont pas suspects comme le Canada ».
Le comédien a rappelé au public que le pays est perçu comme proche de l’Iran, de la Chine et du Hamas : « Oh, Trump va prendre un jet de 400 millions de dollars de personnes qu’il expulserait de l’Université Columbia ». Lorsqu’il a montré une vidéo où Trump défendait le cadeau en clamant : « Ils nous donnent un jet gratuit », Stewart s’est exclamé : « Ce n’est pas un jet gratuit ! [.] Vous connaissez l’expression ‘il n’y a pas de déjeuner gratuit ?’ »
Questions sur les promesses politiques
De plus, Stewart s’est penché sur les récentes promesses politiques faites par Trump concernant la réduction des prix pharmaceutiques, lesquelles ont suscité quelques interrogations quant à leur faisabilité : « Malheureusement, il s’avère que le mérite [.] va à quelqu’un d’autre ».
Commentaire sur la politique contemporaine
Analyzant la situation actuelle aux États-Unis, il a commenté sarcastiquement : « Qu’est-ce que même ce pays ? Maintenant, nous sommes une sorte de téléréalité anarcho-communiste. »
Ce monologue saisissant révèle non seulement les tensions entre politique et humoristique mais aussi la méfiance croissante envers certains acteurs internationaux dans le paysage géopolitique actuel.