Le maire d’Albuquerque, Tim Keller, et le chef de la police, Harold Medina, participent jeudi à une conférence de presse sur la fusillade au domicile de politiciens. Photo gracieuseté de KOB-TV
Les autorités du Nouveau-Mexique enquêtent sur une série de fusillades au domicile d’au moins trois élus et sur les lieux de travail d’autres politiciens locaux.
Lors d’une conférence de presse jeudi, la police d’Albuquerque a déclaré que la police de l’État du Nouveau-Mexique et le FBI se sont joints aux enquêtes, mais qu’aucune accusation n’a été déposée et qu’aucun suspect n’a été nommé. Toutes les victimes ont été identifiées comme étant liées au Parti démocrate.
La police a déclaré le 4 décembre que des suspects avaient tiré huit coups de feu au domicile d’Albuquerque du commissaire du comté de Bernalillo, Adriann Barboa. Cela a été suivi par plus d’une douzaine de coups de feu tirés au domicile de l’ancienne commissaire du comté de Bernalillo, Debbie O’Malley, dans la vallée nord, le 11 décembre.
Le 3 janvier, huit coups de feu ont été tirés au domicile de la sénatrice d’État Linda Lopez, dans le sud-ouest d’Albuquerque.
“Ils vont travailler sans arrêt”, a déclaré jeudi le chef de la police d’Albuquerque, Harold Medina, alors que la police poursuivait son travail pour voir s’il y avait un lien entre les fusillades.
Moe Maestas, sénateur d’État nouvellement nommé et ancien représentant, a déclaré que des coups de feu avaient été tirés devant son bureau jeudi matin alors que la police jetait un regard neuf sur une fusillade du 10 décembre dans l’ancien bureau de campagne de l’actuel procureur général Raul Torrez.
“Nous craignons, bien sûr, que ceux-ci puissent être connectés et qu’ils puissent être ciblés”, a déclaré le maire d’Albuquerque, Tim Keller.
Barboa, qui a vécu dans la même maison presque toute sa vie, a déclaré que la fusillade l’avait ébranlée.
“Je n’ai pas pu m’empêcher de penser que je venais de jouer ici avec ma petite-fille et ma fille était ici, et nous nous préparions pour Noël, et à quel point c’est terrifiant”, a déclaré Barboa. “Malheureusement, c’est ce que trop de nos résidents du comté de Bernalillo vivent tout le temps.”