Chapô : La série « Ce que nous faisons dans l’ombre » a su conquérir le cœur des spectateurs grâce à ses dialogues savoureux et ses personnages hauts en couleur. En abordant des thématiques variées et souvent farfelues, elle crée une alchimie humoristique captivante. Voici un aperçu des moments les plus marquants de cette série culte.
La chimie entre les personnages enrichit l’intrigue
La série « Ce que nous faisons dans l’ombre » affiche une chimie exceptionnelle entre son casting, incluant le personnage du baron joué par Doug Jones. Celui-ci fait son apparition dans le pilote avant de briller dans l’épisode intitulé « Baron’s Night Out ». Cet épisode est particulièrement mémorable pour sa capacité à susciter des éclats de rire tout en abordant la profondeur émotionnelle du baron.
Un moment hilarant se produit lorsque Nandor discute avec Nadja et Laszlo sur les raisons pour lesquelles le baron souhaite les rejoindre à Staten Island. L’apogée comique survient lorsqu’ils se retrouvent dans un bar où le baron exprime sa frustration envers son nom, qui devient une source de moquerie (surtout en considérant son absence d’organes génitaux). Dans sa quête d’expérimenter de nouveaux plaisirs après un long sommeil, il demande aux autres vampires : « Savez-vous quelque chose que j’ai toujours voulu essayer ?» À cela, Laszlo répond sans hésitation en évoquant la coprophilie. Le baron rétorque alors avec désinvolture : « Non ! Pizza ! Est-ce aussi merveilleux que [la coprophilie] ? »
L’humour absurde émerge des malentendus
Dans un autre épisode mémorable, intitulé « Citoyenneté », alors qu’ils sont réunis dans leur salon, Laszlo s’interroge sur une drôle d’odeur. Colin Robinson révèle qu’il porte une nouvelle cologne, ce qui mène à un échange absurde sur ce choix vestimentaire insolite. Lorsqu’il raconte avoir trouvé cette fragrance douteuse au travail, Laszlo lui demande ironiquement pourquoi il voudrait porter une telle odeur déplaisante ; Colin répond simplement que c’est pour ennuyer Laszlo.
Ce type d’humour tiré du non-sens fait partie intégrante de l’attrait de la série.
Les références culturelles ajoutent à la richesse humoristique
L’épisode « The Orgy » met en lumière les antécédents pornographiques de Laszlo lorsqu’il présente une orgie comme évènement festif hautement attendu mais chaotique. Il avoue fièrement avoir passé près d’un siècle devant la caméra dans l’industrie pornographique, impressionnant par ses œuvres diversifiées mais recevant peu d’admiration de Nadja qui juge celles-ci inintéressantes.
La mise en scène prend fin lorsque Los Angeles souligne habilement leurs superbes expériences passées avec humour désinvolte et sous-entendus croustillants.
Des quiproquos deviennent sources d’hilarité
Dans l’épisode « Brain Scramblies », trois vampires entendent mal le terme populaire « Super Bowl » et pensent immédiatement à « superbe hibou ». Ils manifestent ainsi leur excitation pour cet événement fictif dont ils ignorent qu’il n’existe pas vraiment. L’absurdité générale entraînée par ce malentendu montre comment les personnages naviguent maladroitement dans notre monde moderne.
Nadja conclut cet échange loufoque avec ferveur en affirmant : « La fête à laquelle nous allons célèbre le superbe hibou, qui est le plus grand hibou de tous les temps », suivie par sa question innocente adressée à Laszlo : « Penses-tu que nous pourrons toucher son petit bec ? »
Des punchlines mémorables retiennent l’attention du public
Enfin, parmi tant d’autres citations percutantes figure celle de Nadja exprimant sa colère face aux inepties verbales de Colin Robinson lors du portrait final rendant hommage au vampire défunt. Sa ligne marquante annonce: « Ce n’était pas une blague ! Une blague a une punchline! Et vous ne sauriez pas reconnaître une punchline si elle passait sur votre scrotum avec un sou ! ».
Sa performance soulignée et livrée avec intensité témoigne parfaitement du talent comique exceptionnel qui atteint ce sommet narratif tout au long des saisons.
Ces instants extraordinaires illustrent pourquoi cette série remporte autant d’applaudissements ; ils accompagnent chaque épisode avec finesse tout ce qui compte vraiment… l’humour intelligent mêlé au fantastique y côtoient quotidiennement bien davantage encore !